Dominique Sylvain : "J’ai toujours été une dévoreuse de polars"
Lorsqu'elle ouvre un livre, Dominique Sylvain s'attache avant tout au style.
"On peut me raconter les meilleures histoires du monde, si ce n’est pas bien écrit, ça ne m’intéresse vraiment pas"
L’auteure française de polars n’a d’ailleurs aucun mal à abandonner un livre déjà entamé : "j’ai un rapport un peu spécial à la lecture, je commence énormément de livres et je n’en finis pas tant que ça ! ". Un avis tranché mais pas figé. Dominique Sylvain avoue être revenue sur certains livres qu’elle avait abandonnés en cours de route comme ceux de Jo Nesbo. Un des principaux ouvrages de ce dernier, "Le léopard" se rapproche même aujourd’hui de son livre de chevet :
"Quand j’ai un moment de fatigue, j’ouvre " Le léopard » à n’importe quelle page et ça me redonne de l’énergie " .
Mais au-delà des romans policiers qu’elle lit et relit, certains l’ont "habitée" . "Disparition" du Japonais Natsuo Kirino et "How to get filthy rich in rising Asia" du Pakistanais Mohsin Hamid sont deux livres qu’elle ne relit pas mais qui demeurent ancrés dans ses souvenirs de lectures : "des romans qui restent toujours en nous, qui vont nous habiter ".
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