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Rokhaya Diallo, accro aux mangas

La militante féministe et anti-raciste, co-fondatrice de l'association "Les indivisibles" est passionnée de BD. Et plus particulièrement aux mangas. Elle a découvert la littérature militante bien plus tard, de Franz Fanon et Aimé Césaire à James Baldwin ou Angela Davis. Mais "la fiction peut aussi aider à se forger des convictions."
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Rokhaya Diallo, militante associative et chroniqueuse © Maxppp)

Car Rokhaya Diallo regrette souvent en ouvrant un livre de ne pas y retrouver la diversité qui fait aujourd'hui la France. "J'ai l'impression de ne pas exister dans les romans français. Le sentiment de pas retrouver ma réalité dans de nombreux auteurs."

 

Adolescente, la jeune femme a été marquée par le livre militant de Naomi Klein "No Logo" . Mais elle était surtout plongée dans des mangas. La BD japonaise occupe toujours aujourd'hui une bonne partie de sa bibliothèque. "J'adore Naoki Urasawa ( 'Monsters', '20th Century Boys') et Rumiko Takahashi (Lamu, Ranma 1/2). Je suis ensuite passée à la BD franco-belge, puis à des auteurs plus contemporains (Joann Sfar, Mathieu Sapin, etc...)." 

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