Expliquez-nous... les agents de securité
Un agent de sécurité assure des missions de prévention, de surveillance et de protection des biens et éventuellement des personnes. Dans les lieux publics son travail consiste principalement en des missions d’accueil et de contrôle d’accès.
Pour effectuer la surveillance d’un site, il peut être accompagné d’un chien. L'agent de sécurité est alors un maître-chien. La surveillance peut également s’effectuer à partir d’un local spécialisé.
Un agent de sécurité porte un vêtement distinctif sauf dans certains cas. En tout cas sa tenue ne doit pas pouvoir être confondue ni avec les uniformes de police, de la gendarmerie ou des pompiers.
Ce secteur d’activité a connu une croissance importante au cours de la décennie écoulée avec aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de cinq milliards d’euros
Il y a environ aujourd'hui près de 165.000 agents de sécurité en France.
Une profession très règlementée
C'est le code de la sécurité intérieure qui encadre cette profession. Pour pouvoir exercer il faut d’abord obtenir une carte professionnelle. Il faut être majeur, avoir un casier judiciaire vierge. Et ensuite seulement on peut être embauché et suivre une formation initiale d’au moins 140 heures. Une formation pour apprendre les règles qui encadrent sa profession : ce que l’on peut faire ou ne pas faire. Les palpations de sécurité sont par exemple soumises à des autorisations spécifiques.
Depuis 2012 c'est le Conseil national des activités privées de sécurité est un placé sous tutelle du ministère de l’Intérieur qui est chargé de l'agrément, du contrôle et du conseil des professions de sécurité privées.
Le Cnaps instruit les dossiers des demandeurs et contrôlent ensuite les activités des agents de sécurité.
Le risque d'agression physique ou verbal pendant le travail est important. Ces agents sont souvent en uniforme et ils symbolisent alors une forme d’autorité : le premier maillon d’une chaine de sécurité.
En 2013, 2.000 plaintes avaient été déposées pour des menaces ou agression.
Le Cnaps va d’ailleurs mettre en place dès janvier un observatoire pour mieux suivre ces risques.
Par ailleurs ce métier concentre beaucoup de problèmes : flexibilité précarité et sous-traitance qui rendent son exercice très difficile.
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