Saint Valentin : c'est quoi l'amour en 2024 ?

Mercredi 14 février a lieu la Saint-Valentin, la fête des amoureux, qui, comme chaque année, a son lot de chocolats, de fleurs ou encore de demandes en mariage. Mais la notion d'amour et son vocabulaire évoluent au fil du temps, comme la société et certains termes peuvent paraître difficilement compréhensibles pour une partie de l'opinion publique.

Le polyamour

C'est le fait d'avoir une relation amoureuse avec plusieurs personnes en même temps, sans le cacher aux différents partenaires, qui sont censés être d'accord avec cette situation. Cela dit, on se doute que les choses sont susceptibles de changer, avec un ou plusieurs partenaires qui peuvent ne plus être d'accord au bout d'un moment. Dans le polyamour, il peut y avoir une hiérarchie avec un premier amour qu'on pourrait appeler un "amour socle" et ensuite une ou plusieurs autres relations secondaires. Il existe aussi un "sous-groupe" dans le polyamour, le "trouple", c'est-à-dire, une relation durable à trois. Les partenaires sont aussi censés être d'accord, même si la dynamique peut, là encore, changer.

Le terme "polyamour" est relativement récent, mais cette notion apparaît dès le XIX^e siècle, dans les écrits du philosophe, Charles Fourier, qui dénonçait le mariage exclusif.

La situationship

Ce terme nous vient de l'anglais et signifie une relation sans engagement. Les partenaires ne se considèrent pas "en couple", mais dans une "zone grise", entre sérieux et amitié où rien n'est formalisé. On retrouve cette situation dans la jeune génération, chez les étudiants, mais aussi chez des personnes plus âgées, qui ne souhaitent pas s'engager après une longue relation ou après avoir fondé une famille.

La "situationship" peut aussi être une phase, qui précède la formation d'un couple au sens habituel du terme. Cela peut aussi être une relation subie par l'un des partenaires qui l'accepte par amour et par attachement de l'autre.

Les asexuels

Ce sont celles et ceux qui ne sont pas intéressés par les relations sexuelles et qui ne ressentent pas d'attirance sexuelle et pas d'envie pour d'autres personnes, ou alors de manière vraiment très rare. Un récent sondage Ifop a révélé que 15% des femmes et 9% des hommes se déclaraient "asexuels" en France. Toutes les générations sont concernées, mais c'est après 70 ans que l'on retrouve le plus de personnes qui se disent "asexuelles".