La face cachée du château de Fougeret : place forte de la guerre de Cent Ans, l'intriguant édifice est réputé pour ses phénomènes paranormaux
À Queaux, dans la Vienne, le Château de Fougeret est bien connu des amateurs de paranormal et attire chaque année des milliers de visiteurs et de curieux. Ce château médiéval, à 40 kilomètres de Poitiers, a tout pour intriguer. D’abord, par son histoire, le lieu ayant été une forte place défensive durant la guerre de Cent Ans, ensuite par ses mystères. Ses propriétaires affirment que le lieu serait encore habité par l’esprit de ses anciens occupants. Franceinfo l’a visité.
La bâtisse n’est pas si grande, mais elle impressionne. Plantés au milieu des bois, les échafaudages sur sa façade témoignent d’une succession de périodes de travaux. "Il y a toujours des travaux à faire, on ne s’arrête jamais !", s’exclame Véronique Geffroy, propriétaire du château depuis 2009. Depuis toute petite, elle est fascinée par les châteaux et son rêve d’enfant était d’en posséder un.
"J’ai eu un coup de foudre pour le château de Fougeret, mais j’ignorais qu’il s’y passait des choses étranges."
Véronique Geffroy, propriétaire du château depuis 2009à franceinfo
Historienne et passionnée de patrimoine, Véronique Geffroy tombe amoureuse de ce château en 2009. Elle s'y installe avec son mari François-Joseph, agriculteur, et leurs trois enfants. À l'époque, ce petit bijou néogothique, monument classé, est à l'abandon. Une fois installée, la famille affirme avoir l'impression d'être observée. "Dans cette cuisine, il nous est arrivé des trucs de dingue, raconte Véronique. Il ne faut pas croire que les phénomènes paranormaux impliquent forcément une ambiance grave. Cela peut arriver pendant qu’on célèbre quelque chose, ou qu’on rigole en famille ou entre amis".
"Ici, raconte la propriétaire,on a eu un phénomène de poltergeist [phénomène paranormal qui se manifeste par des coups sonores, des objets qui se déplacent] avec une fourchette qui vole dans tous les sens. Ou des ‘toc, toc, toc’ au carreau, alors qu’il n’y a personne."
Des débuts difficiles
À son arrivée en 2009, la famille sent une ambiance pesante avec des bruits étranges. Elle finit par faire appel à des médiums pour mieux comprendre ce qui leur arrive. "C'est moi qui ai entraîné toute la famille dans cette aventure, reprend Véronique. Au début j’ai culpabilisé et je me suis dit que j’avais peut-être acheté un château où l’on ne pourra jamais vivre, ni faire des choses agréables. Au début, je trouvais la vie ici désagréable et je me demandais si j’étais en dépression, ou si d’autres vivaient les mêmes choses que nous."
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