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Ola Abbas : la Syrienne qui a dit non

Elle fut la première journaliste à déserter la Syrie. Ola Abbas travaillait à la radio-télévision d'Etat jusqu'à l'été 2012. Face aux massacres perpétrés par Bachar El-Assad, elle a préféré quitter son poste, plutôt que de continuer à servir la propagande. Menacée de mort, la jeune femme s'est enfuie en France, espérant retrouver son pays au plus vite, dès que le régime sera tombé.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"En Syrie, les médias ne sont pas indépendants", explique Ola Abbas. La chaîne Al Jazeera a été la première à travailler librement.

Pendant la révolution, il était impossible aux journalistes de parler librement, sous peine de perdre leur travail ou d'être emprisonnés. Un jour, Ola Abbas a voulu faire quelque chose de courageux en quittant son poste de journaliste. Mais très vite, comme tous ceux qui prennent cette décision, elle a été menacée.

"J'ai choisi Paris car c'est le pays de la Révolution, fraternité, égalité, liberté. Donc je croyais que je pouvais parler librement, et c'est la vérité ", explique Ola Abbas.

Ola Abbas ne contacte jamais sa famille restée en Syrie de peur que celle-ci soit menacée par le régime.

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