Français du monde. Quand Montréal se met à table
Passé l'été et en attendant les lumières de Noël, il y avait un creux ! Alors l'Office de tourisme a imaginé une sorte de festival de la gastronomie. L'organisation est confiée à la Française Nina Franchet.
Il y a l'été indien à l'automne, où les forêts se recouvrent de mille couleurs, de l'orange au brun en passant par le rouge, puis la féerie des fêtes de fin d'année, et entre les deux, pas grand-chose. Alors depuis 5 ans, début novembre, pendant 10 jours, 150 restaurateurs participent à l'opération «Montréal à table». Nina Franchet organise l'événement pour l'Office de tourisme de Montréal. «Les restaurants proposent des menus à prix réduits à leurs clients. 100.000 convives participent chaque année, des touristes du Canada mais aussi des États-Unis. Montréal, c'est la capitale gastronomique de l'Amérique du Nord, avec beaucoup de chefs français, mais c'est aussi un melting-pot: éthiopien, indien, on peu manger de tout quand on veut.»
Née à Paris, diplômée de l'école de commerce de Rennes, option hôtellerie, restauration et agroalimentaire, Nina Franchet vit déjà depuis 7 ans à Montréal. Elle n'a jamais travaillé en France. Venue au Québec pour un stage, elle n'est jamais repartie. «Ici on termine à 5H tous les soirs, explique-t-elle, je me sens tous les jours en vacances, je ne les attends pas toute l'année. Ça me laisse le temps de faire du sport, des activités, de voir des amis.» Nina et son compagnon, un Strasbourgeois, bientôt parents, vivent près du marché Atwater, le long du canal de Lachine, un ancien quartier ouvrier anglophone qui vire branché avec condos, grands appartements, boutiques et restos bios à deux pas du centre-ville et du Vieux Montréal.
L'hiver, la vie continue
«Ici, les parcs grouillent de gens qui font du footing ou du vélo, observe la Française. Parce qu'on a le temps de faire du sport, de prendre soin de soi et de bien manger. Il y a aussi un côté écologique, ça fait partie de la culture.» A Montréal, on aimerait juste que les touristes de passage restent une nuit ou deux avant de gagner les grands espaces du reste du Québec. «Notre travail, argumente Nina, c'est de montrer qu'il y a plein d'activités natures à faire ici, des parcs magnifiques comme le Mont Royal au centre de la ville.» Dans le travail, ce que Nina Franchet apprécie, c'est qu'on lui a toujours laissé sa chance ici. «Il n'y a pas la peur de l'échec ou de se tromper. En France, le prof nous dit «prenez ce que je vous apprends». Ici, c'est beaucoup plus participatif, on prend les idées de chacun. Si c'est une mauvaise, cela va en donner une bonne à quelqu'un d'autre.»
Un management à l'américaine qui récompense les résultats: «on est souvent félicités, admet la Française. Tous les trois mois, il y a le meilleur employé du trimestre. Ça fait du bien de savoir que j'ai fait un bon coup et qu'on sait le reconnaître.» Et l'hiver à Montréal ? Est-il aussi terrible qu'on l'imagine en Europe? «Tout le monde pense qu'on vit dans un souterrain! Sourit Nina Franchet, mais non, je suis dehors, je sors en jean avec un gros manteau et des bottes. Les gens sortent. Le ski est à portée de main, il y a des patinoires en plein air. La vie continue comme en plein été!» [Lui écrire]
Aller plus loin
Organiser son séjour avec Tourisme Montréal, organisme en charge de la promotion touristique de la ville de Montréal !
L'opération Montréal à Table. Séjourner à l'hôtel Le Crystal de Montréal, cinq étoiles, propose 131 suites composées d’espace de salon, cuisinette et chambre séparée. Les commodités sont nombreuses dont une piscine d’eau salée intérieure, un bain à remous extérieur, un sauna suédois, des installations de conditionnement physique, l’Amerispa, Internet gratuit, de nombreux espaces de réunions et un centre d’affaires. Le restaurant de l’Hôtel, La Coupole, propose une cuisine innovante utilisant de produits issus d’artisans locaux.
Aller à Montréal avec Air Transat, compagnie aérienne régulière canadienne, transportant chaque année 3 millions de passagers vers près de 60 destinations dans 30 pays. Au départ de France, la compagnie propose des vols directs à destination des principales villes canadiennes telles Montréal, Québec, Toronto, Vancouver ou encore Calgary. Au départ de Paris et de 7 villes de province (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Lyon et Bâle-Mulhouse), les passagers voyagent à bord d’une flotte composée de gros porteurs Airbus dont les cabines ont été entièrement rénovées et modernisées en 2014. Particulièrement investie dans la voie du tourisme durable et responsable, Air Transat a été élue "meilleure ligne aérienne vacances" en Amérique du Nord par Skytrax en 2015.
Retrouvez ce portrait sur Vivre à l'étranger.com, le site de la mobilité internationale du groupe Studyrama
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