Cet article date de plus de treize ans.

Il vend le savoir-faire français en Australie

Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Didier De Mulder a vite créé sa société au pays de tous les possibles. Une histoire de famille. Lorsqu'il décide de revendre son cabinet de recrutement en force de vente à Grenoble, et de s’envoler pour l’Australie avec sa femme, c’est pour rejoindre sa fille. Partie au départ pour six mois apprendre l’anglais, la jeune femme a décidé de s’installer au pays des kangourous le jour où sa route a croisé celle d’un bel Australien. « C’est la naissance de notre premier petit-fils, en 2000, qui a été le déclic. » explique Didier. L’homme dirige désormais à Sydney « Claire de Florange », la société qu’il a créée. Il représente en Australie des marques françaises de luxe dans les arts de la table (coutellerie Guy Degrenne, linge de table Jacquard). Ses clients sont des chaînes de magasins de luxe australiens (David Jones ou T2TEA). « La France a toujours cette connotation de savoir-faire. Qu’il y ait le sticker « Made in France », oui, et ensuite vendu avec l’accent français, ça aide aussi !» témoigne Didier De Mulder. L’homme répète à l’envi qu’il a monté sa société en trois heures et avec un dollar en poche. Illustration de cette deuxième chance à l’australienne : sa femme, secrétaire de direction dans l’Isère, a trouvé un job… dans une pâtisserie française de Sydney ! « L’Australie fait abstraction des diplômes et de l’âge », explique Didier de Mulder, sorti de l’école à 14 ans, formé sur le tas, sur les routes du Nord-Pas-de-Calais, comme commercial pour les soupes Knorr et les crèmes dessert Alsa. L’entreprise est un succès : elle emploie 5 permanents, génère un million de dollars australiens (630.000 euros) de chiffre d’affaires, et compte embaucher l’an prochain 4 commerciaux.

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