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Montréal passe au vert

Chercherait-elle à rattraper Vancouver, sa sœur de l'Ouest canadien ? Montréal veut retenir les touristes qui ne font souvent que passer. Le Français Karim Ikrimah, directeur marketing d'un hôtel de luxe, mesure le chemin parcouru depuis son arrivée il y a bientôt dix ans dans la "Belle province".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Karim Ikrimah à Montréal "en France, je n'aurais jamais eu une carrière si rapide!" © E Langlois)

Nous sommes dans le Mille Carré Doré , entre le quartier des affaires de Ville-Marie, le musée des Beaux-Arts et le parc verdoyant accessible à tous de l'Université Mc Gill. C'est ici que l'on retrouve Karim Ikrimah. Le Français est directeur des ventes et du marketing de l'hôtel Sofitel, un des rares 5 étoiles. Il nous explique que Montréal a changé. Ce n'est plus la ville où les jeunes New-Yorkais venaient faire la fête pour pas cher le week-end.

  (Le quartier des affaires Ville-Marie et au loin le Saint-Laurent © E Langlois)

Des pistes cyclables ont poussé un peu partout, en même temps que des stations de vélos en libre-service. Tout va très vite. Il faut dire que peu de projets avaient été lancés depuis l'Expo universelle de 67 et les JO en 1976.

L'été, on vit encore plus près de la nature sur les bords du Saint-Laurent, au rythme d'événements comme le Piknic électronik, chaque dimanche, sur l'île Sainte-Hélène. "Il y a plein d'activités, comme des après-midis tam-tam ou du cinéma en plein air, détaille Karim. La ville est très sûre. Il y a une atmosphère où tout le monde est en paix et respectueux des autres ."

  (Le parc ouvert à tous de l'Université Mc Gill à Montréal © E Langlois)

"Food safari"

Montréal se rêve parfois en Vancouver de la côte Est du Canada.

"Il y a une image verte, confirme le Français. On pousse beaucoup les produits bios et locaux vendus au marché Jean-Talon ou Atwater. Il y a une grosse emphase sur tout ce qui est collectivité. Il y a encore des jardins communautaires. L'accès aux producteurs est très facile. "

Chaque jeudi, le chef du Renoir, le restaurant du Sofitel, le Français Olivier Perret, propose à ses clients de l'accompagner au marché pour un "food safari" au milieu des légumes et des fruits de saison.

  (Explosion de couleurs et de senteurs au marché Jean-Talon © E Langlois)

Pourtant, Montréal a du mal à retenir les touristes : "Les avions d'Air Transat sont pleins mais les gens restent une nuit et filent visiter les grands lacs et les paysages du nord du Québec ou la Gaspésie. Alors qu'il y a largement de quoi s'occuper une semaine à Montréal, au moins autant qu'à New York"

Aux Américains qui passent la frontière, Karim vend la destination comme un petit Paris sans décalage horaire : "On a une ville qui offre tous les avantages d'une ville européenne de par son histoire, sa gastronomie et sa culture. C'est le dépaysement et l'exotisme assuré… et un taux de change très favorable !"

  (La skyline de l'île de Montréal vue depuis l'île Sainte-Hélène © E Langlois)

De nombreuses opportunités

Né à Bonneville, en Haute-Savoie, d'une mère française et d'un père marocain, Karim Ikrimah, 35 ans, est le parfait exemple de la réussite à la sauce nord-américaine. Après un stage Erasmus à Barcelone et Madrid, le jeune homme se lance dans un Master en Économie et Management à l’université de Perpignan, puis continue de voyager, au Maroc et en Grande-Bretagne, jusqu'à son arrivée au Québec il y a neuf ans comme stagiaire à la réception du Sofitel Montréal.

  (Une rue du plateau du Mont-Royal, où vivent beaucoup de Français © E Langlois)

"C'est un parcours très rapide par rapport à ce que j'aurais pu espérer en France, reconnaît-il. Ici, on est plus sur la récompense par rapport au travail fourni. Réussir sa mission, ses objectifs, c'est le seul critère qui compte. Et puis les niveaux supérieurs bougent très vite, il y a beaucoup d'opportunités ."

Marié, père de deux jeunes enfants nés à Montréal, Karim Ikrimah ne décroche guère, même pas le soir à la maison, puisque son épouse travaille dans un hôtel concurrent pas très loin du Sofitel.

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Aller plus loin

  (Le canal de Lachine à hauteur du marché Atwater © E Langlois)

Organiser son séjour avec Tourisme Montréal, organisme en charge de la promotion touristique de la ville de Montréal !

Séjourner à l'hôtel Sofitel Carré Doré de Montréal

Séjourner à l'hôtel Le Crystal de Montréal, , classé 5 étoiles par la CITQ, propose 131 suites composées d’espace de salon, cuisinette et chambre séparée. Les commodités sont nombreuses dont une piscine d’eau salée intérieure, un bain à remous extérieur, un sauna suédois, des installations de conditionnement physique, l’Amerispa, Internet gratuit, de nombreux espaces de réunions et un centre d’affaires. Le restaurant de l’Hôtel, La Coupole, propose une cuisine innovante utilisant de produits issus d’artisans locaux.

  (Air Transat élue meilleure ligne aérienne vacances en Amérique du Nord en 2015 © DR)

Aller à Montréal avec Air Transat, compagnie aérienne régulière canadienne, transportant annuellement 3 millions de passagers vers près de 60 destinations dans 30 pays. Au départ de France, la compagnie propose des vols directs à destination des principales villes canadiennes telles Montréal, Québec, Toronto, Vancouver ou encore Calgary. Au départ de Paris et de 7 villes de province (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Lyon et Bâle-Mulhouse), les passagers voyagent à bord d’une flotte composée de gros porteurs Airbus dont les cabines ont été entièrement rénovées et modernisées en 2014. Particulièrement investie dans la voie du tourisme durable et responsable, Air Transat a été élue "meilleure ligne aérienne vacances" en Amérique du Nord par Skytrax en 2015. 

  (Des cabines entièrement rénovées et modernisées en 2014 © DR)

Le Piknic électronic, tous les dimanches de l'été sur l'île Sainte-Hélène

  (Un "mural" près de la rue Sainte-Catherine à Montréal © E Langlois)

Retrouvez ce portrait sur Vivre à l'étranger.com, le site de la mobilité internationale du groupe Studyrama

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