Films d'animation : la "french touch" séduit Hollywood
Pourquoi les Français ont-ils autant la cote à Hollywood quand on parle de film d’animation ?
La créativité européenne parfois bridée
Comme chaque dimanche, Fabrice Leclerc de Studio Ciné Live éclaire nos lanternes.
Deux exemples, Le Petit Prince qui sortira dans trois semaines et Les Minions , réalisé par Pierre Coffin, qui sort la semaine prochaine.
Les Minions présentent deux influences, la française, iconoclaste, apportant un humour à la limite de l’absurde et une tradition plus hollywoodienne, notamment avec les happy ends… Et pour Fabrice Leclerc, on sent que Hollywood essaie de tasser le plus possible l’originalité et la créativité européenne. Et au final, on se retrouve avec un film d’animation qui a le cul entre chaises.
"Le Petit Prince" : merveille de l'animation
Autre film réputé inadaptable, Le Petit Prince. Une production française, un réalisateur américain aux manettes, et le résultat est un petit bijou d’animation. On pourra découvrir deux types d’animation : la moderne, faite d’images numériques, d’images de synthèses et autres effets spéciaux. Et la traditionnelle, appliquée au personnage du Petit Prince, faite de découpages, en papier, et là, il y a une vraie inventivité.
Pixar et Dreamworks font aujourd’hui des ponts d’or aux animateurs pour qu’ils viennent travailler chez eux. Preuve que la qualité du travail d’animation et l’inventivité des Français plaisent à Hollywood.
Synopsis "Les Minions "
A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens.
Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l'histoire. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l'annihilation de leur espèce.
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