France Info golf. Victor Dubuisson en tête du classement à Dubaï
La saison 2016 du circuit européen, l’élite du golf sur le vieux continent, s’achève ce week-end aux Émirats arabes unis avec la grande finale de Dubaï. Les 60 meilleurs joueurs sont réunis pour un ultime affrontement. Six français participent aux débats donc Victor Dubuisson de retour au premier plan.
Auteur d’un retour fracassant la semaine dernière au Nedbank en Afrique du Sud avec une troisième place, le Cannois Victor Dubuisson, 26 ans, que l’on a très peu vu cette année, pour ne pas dire aux abonnés absents jusqu’à la semaine dernière, a confirmé son retour avec un moins trois vendredi et une 10e place à la clé, à seulement quatre coups des leaders Molinari et Garcia.
Samedi, auteur d’un troisième tour parfaitement maîtrisé, le numéro un français a pris la tête sans trembler.
"Ça va se jouer sur les putts"
"J’ai un peu mieux tapé qu’hier" confiait vendredi le Cannois, "mais je n’ai pas pu concrétiser mes opportunités de birdies. Les greens, avec le grain, sont beaucoup plus durs à lire que les autres années. C’est pour ça que les scores ne sont pas aussi bas que les années précédentes. Ça va se jouer sur les putts entre un mètre cinquante et six mètres. J’espère que ça va tomber ce week-end et que je vais rester aussi constant."
Parti samedi matin avec quatre coups de retard sur les deux leaders, Victor Dubuisson a bouclé sa journée avec un coup d’avance, avec une magnifique carte de 64, huit coups en dessous du par. Un eagle, moins deux au trou numéro cinq, sept birdies pour un seul petit bogey. De quoi le propulser tout en haut de la hiérarchie pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de golf réunis autour du green du trou numéro dix-huit.
Premier succès de l'année dimanche ?
Dimanche, c’est avec un coup d’avance sur le belge Nicolas Colsaerts, les anglais Fitzpatrick et Hatton, deux coups sur l’espagnol Cabrera Bello, l’anglais Westwood et l’italien Molinari, qu’il s’élancera en dernière position pour tenter de signer son premier succès de l’année, qui serait aussi le plus grand succès de la carrière de ce joueur atypique, tout aussi talentueux le club en main que taiseux devant les micros tendus, au moment de livrer ses impressions.
En bonne position vendredi, Alexander Lévy et Julien Quesne n’ont pas été à la même fête. Aux portes du désert, sous un soleil de plomb rendant les greens durs comme de la pierre, Alexander Lévy, seul vainqueur français sur le tour européen cette saison, s’est écroulé après neuf trous pour terminer un coup au-dessus du par et sortir du top 10.
"C'est dommage de finir comme ça"
"Ce n’est pas évident. Les greens étaient beaucoup plus roulants. Avec la chaleur, ils sont devenus plus fermes et les positions de drapeaux étaient compliquées. C’est dommage de finir comme ça. C’est un peu le reflet de ces quatre, cinq dernières semaines, un jour bon, un autre jour moins bon, un jour je sens moins bien les choses. C’est comme ça, c’est le golf."
Alexander Lévy reste toutefois 23e, à sept coups de la première place, juste devant Julien Quesne, 29e à huit coups. Le bordelais d’adoption était pourtant deuxième à l’issue de la première journée. Dans la même partie que le britannique Lee Westwood, troisième du classement à mi-parcours, Il a craqué sans trop savoir pourquoi.
"Honnêtement je ne sais pas, ça ne s’est pas goupillé, j’ai raté deux trois coups et j’ai tout de suite payé cash. Je n’ai pas l’impression d’avoir mal joué au golf. Je me suis bien battu, il y a pas mal de choses positives malheureusement un peu trop de mauvais coups et pas assez de réussite. Je vais aller taper quelques balles au practice. Il reste deux journées tout est possible."
29e place également pour Raphaël Jacquelin. Les deux derniers français Grégory Bourdy et Romain Wattel sont au-delà de la 45e place.
Un sursaut est attendu pour finir l’année en beauté.
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