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Chez les pompiers comme à l'école, le bizutage est un délit puni par la loi

Douze pompiers poursuivis en justice. Certains pour violences. Mais le principal suspect a été mis en examen pour viol, il a été emprisonné. Le scandale secoue la très prestigieuse équipe des gymnastes de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), qui a été dissoute.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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A l'origine de ce qui aurait dérapé en agression sexuelle, voire en viol : un rituel baptisé "rituel de la fessée". Un bizutage qui serait bien connu des Pompiers de Paris.

La victime, un jeune sapeur de 24 ans, a porté plainte au retour d'un voyage en Alsace. C'est sur le chemin du retour, dans l'autocar, que les faits se seraient produits. D'abord des claques sur les fesses, puis des violences plus prononcées et pour finir, un viol au fond de l'autocar. Un supérieur hiérarchique, présent à l'avant, ne serait pas intervenu.

Que ce soit chez les pompiers ou
l'école, la loi française interdit le bizutage, qui est considéré comme un délit. Et elle prévoit de fortes
amendes (7.500 euros) et même des peines de prison (jusqu'à six mois).

La secrétaire générale du
Comité national contre le bizutage, Françoise Mougin, répond aux questions
des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-13 ans.

Au micro : Karen et Côme (9 ans), Quentin et Etienne (10 ans), et Mathieu (11 ans).

  

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