Fiche S : comment les apprentis terroristes sont-ils surveillés ?
Il vient de passer quatre jours en garde-à-vue et la justice doit se prononcer sur son sort aujourd'hui. Ayoub El-Khazzani est soupçonné d'avoir voulu commettre une attaque contre les passagers du train Thalys entre Amsterdam et Paris, vendredi. Alors armé d'un fusil et d'un pistolet, il a été maîtrisé par des militaires américains en vacances. Le suspect qui a travaillé deux mois en France faisait l'objet d'une fiche S, pour "sûreté de l'État". Ce sont des profils représentant une menace potentielle pour la sécurité nationale. Tout comme Yassin Salhi, le principal suspect de l'attaque en Isère en juin dernier, ou Mohamed Merah, auteur de la tuerie de Toulouse et Montauban en mars 2012. Les fiches sont régulièrement actualisées et une personne peut ne plus être surveillée si elle n'est plus considérée comme dangereuse.
À quoi servent ces signalements ? Comment les services de renseignement surveillent les terroristes potentiels ? Ces fiches sont-elles vraiment efficaces ? Autant de questions posées par les petits journalistes du jour, Pierre, Maxence et Nôa, 11 ans. Delphine Gotchaux, journaliste au service police-justice de France Info, leur répond au micro de France Info junior.
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