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franceinfo junior. Peut-on greffer tous les organes ?

À l'occasion des Jeux des transplantés et des dialysés, franceinfo junior s'intéresse aux greffes et aux dons d'organes.

Article rédigé par franceinfo, Céline Asselot, Estelle Faure
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Bloc opératoire de l'hôpital de Lyon Sud (rhône). (MAXPPP)

Sensibiliser la population aux dons d'organe, c'est ce que permettent les Jeux nationaux des transplantés et des dialysés. Ils se tiennent cette semaine dans le Jura, à Dole. L'occasion pour les élèves de franceinfo junior de poser leurs questions sur ce sujet au professeur Olivier Bastien, directeur "Prélèvements, greffes et organes" au sein de l'Agence de la Biomédecine. Il répond aux questions d'élèves de sixième du collège Claude Bernard à Paris.

"Qu’est-ce que ça veut dire 'se faire greffer' ?" demande une élève en guide première question. L'occasion de donner une définition du sujet pour démarrer l'émission : "Se faire greffer, c'est quand on a un organe, c'est-à-dire le rein, le foie ou le cœur par exemple, qui est tellement malade qu'il faut l'enlever et le changer par un organe neuf, explique le professeur Olivier Bastien. Cet organe est prélevé sur quelqu'un qui va donner son organe soit après sa mort, soit de son vivant." Une opération qui dure entre "entre quatre heures et parfois jusqu'à huit heures pour des opérations difficiles. Mais ça se fait tous les jours en France."

"On peut greffer tous les organes vitaux"

Insaf a une question à son tour : la collégienne veut savoir si on peut greffer tous les organes. "On peut greffer tous les organes vitaux : le poumon, le cœur, le foie, également les reins. Mais on a fait d'autres greffes moins connues comme la cornée pour voir, ou les os, pour des enfants qui ont des maladies osseuses graves par exemple", détaille le professeur Olivier Bastien. "Depuis quand on arrive à greffer ?" interroge au micro Eléa. "On a commencé dans les années 50 mais à l'époque il n'y avait pas de traitement antirejet donc il y avait souvent des échecs de greffe, relate le professeur de médecine. C'est surtout dans les années 1980 que les nouveaux traitements antirejet ont permis le développement de la greffe. Ce sont des médicaments qu'on doit prendre toute sa vie. (..) Si on arrêtait, il y aurait un rejet" de l'organe implanté. Pour écouter toutes les questions et les réponses sur ce sujet, vous pouvez réécouter sur cette page notre émission franceinfo junior du jour.

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