Cet article date de plus de dix ans.

L'alcool tue une personne toutes les 10 secondes dans le monde

L'alcool est un vrai problème de santé publique dans les pays riches et il s'amplifie. Pourtant, des solutions de prévention existent, elles sont connues et fonctionnent. Pourquoi ne sont-elle pas appliquées en France ?
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© AP/Sipa)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) veut créer un électrochoc avec ce slogan : l'alcool tue une personne toutes les dix secondes dans le monde. Soit au total chaque année, 3,3 millions de morts, plus que le sida, la tuberculose et la violence réunis. L'alcool déclenche une aggrave un grand nombre de maladies.

Evidemment, on boit beaucoup plus dans les pays riches, en France en particulier, que dans les pays pauvres. Ainsi, l'Inde et la Chine, des pays jusqu'à présent relativement sobres, sont en train de rattraper l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Australie...

Si l'on considère qu'un habitant sur deux dans le monde n'a jamais bu une goutte l'alcool, l'OMS estime la consommation des l'autre moitié à l'équivalent de 45 bouteilles de whisky par an et par habitant, ou 1.000 cannettes de bière (trois par jour). C'est une moyenne.

Biture express

Autre phénomène inquiétant : l'augmentation des "bitures express" chez les jeunes, un maximum d'alcool fort ingurgité en un minimum de temps, ou encore les NekNominations, les défis lancés par vidéo sur les réseaux sociaux. Certains en meurent.

Alain Rigaud répond aux questions des lecteurs de Mon Quotidien , le quotidien des 10-14 ans. Le docteur Rigaud est psychiatre, responsable de l'Intersecteur d'alcoologie à Reims, et président de l'Association de Prévention en Alcoologie et Addictologie (Anpaa).

Au micro : Khelia, My-Adil, Jean-Baptiste et Melvin, en CM1 à l’école Paul-Langevin de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

 

  (© Play Bac Presse / Ugo Emprin)

Sur les dégâts de l'alcool, l'intégralité de l'entretien avec le docteur Alain Rigaud
  ( )

 

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.