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Trois juniors au coeur du GIGN

Le GIGN fête ses 40 ans. Quarante ans d'assauts, de libérations d'otages, d'arrestations dangereuses et de contre-terrorisme racontés au micro des juniors par son patron, le général Thierry Orosco. Juliette, Augustin et Thibault ont passé plusieurs heures au siège du GIGN et ont eu le privilège d'assister à un exercice de tir à balles réelles.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Radio France / Gilles Halais)

Augustin, 8 ans, Juliette, 12 ans, et Thibault, 13 ans, au cœur d'un véritable bunker : la caserne Pasquier, le siège du GIGN, située à côté de Versailles (Yvelines). Nos juniors ont eu le privilège d'assister à un entraînement du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale.

Une unité d'élite unique au monde, à laquelle on confie, depuis 40 ans, les missions les plus délicates et les plus dangereuses

Au total, près de 400 hommes - et six femmes - dont 250 au sein des différentes unités opérationnelles. 24 heures sur 24, deux sections d'une vingtaine d'hommes sont en alerte permanente, prêts à partir dans les 30 minutes.

Une force mesurée

A leur tête, le général Thierry Orosco, 53 ans, dont 30 passées au sein de la Gendarmerie. Et sous son commandement, la "crème de la crème" de la Gendarmerie.  Physiquement, mentalement, les hommes du GIGN sont d'une résistance hors du commun et d'un sang-froid à toute épreuve. Ils sont tous tireurs d'élite et parachutistes, c'est la base, et puis ils ont d'autres spécialités comme la nage de combat, la négociation, le tir de longue distance par exemple. Leur métier : faire face aux situations dont eux seuls, sont capables de venir à bout.

 

Une force mesurée au service de la précision de l'action et du respect de la vie humaine, que l'on retrouve dans la devise du GIGN : "S'engager pour la vie". ¨Parce que la force est toujours utilisée en dernier recours. Comme sur le tarmac de Marignane en 1994. A bord d'un Airbus d'Air France, quatre terroristes islamistes. L'assaut est donné après 54 heures de négociation. Vingt minutes d'intervention, les quatre terroristes sont abattus et les quelque 220 otages et membres d'équipage sont sains et saufs.

Le GIGN effectue chaque année environ 200 interventions  : arrêter des forcenés, libérer des otages ou encore intercepter des Go Fast, ces convois de grosses cylindrées qui remontent à fond l'autoroute depuis l'Espagne, le coffre bourré de drogue. Ce que personne ne peut faire, le GIGN le fait.

> Photos : 40 clichés pour illustrer les 40 ans du GIGN

 

  (© Radio France / Gilles Halais)

L'intégralité de l'interview du général Thierry Orosco, patron du GIGN
  (© Radio France / Gilles Halais)
  (Le GIGN)
Le GIGN , chez Nane Editions, est préfacé par le grand patron de la Gendarmerie nationale Denis Favier, ancien patron du GIGN. Un ouvrage richement documenté et illustré, qui présente avec une grande précision et beaucoup de pédagogique l'unité d'élite de la Gendarmerie nationale : recrutement, formation, interventions, matériels et surtout, l'esprit qui anime les hommes du GIGN.

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