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Nicolas Sarkozy n'a pas choisi Facebook par hasard pour annoncer son retour

Depuis son échec à la présidentielle de 2012, l'ancien chef de l'Etat a utilisé le réseau social avec parcimonie. Pour créer un sentiment d'attente ?
Article rédigé par Judith Chetrit
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Nicolas Sarkozy officialise son retour sur Facebook le 19 septembre 2014 © Maxppp)

Depuis la veille au soir, le retour de Nicolas Sarkozy était annoncé sur le réseau social Facebook. La page principale de l'ancien chef de l'Etat compte plus de 950.000 fans (avec un pic de 20.000 nouveaux fans sur les deux derniers jours) et son profil personnel est suivi par près de 270.000 personnes. 

Posté à cinq minutes d'intervalle sur ces deux pages, le message officialisant son retour sur la scène politique est devenu son second poste le plus partagé depuis son échec au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai 2012 avec plus de 16.000 partages.

En milieu de soirée, cette annonce totalise près de 215 likes par minute. Une popularité qui devrait continuer compte tenu du fonctionnement de l'algorithme de Facebook : plus une publication est aimée, commentée ou partagée, plus elle devient visible par les autres utilisateurs sur leurs pages d'accueil.

Un retour annoncé, un retour attendu

Contrairement à son mode de communication durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy s'exprime avec parcimonie sur Facebook depuis le 6 mai 2012. Seulement onze messages sur un peu plus de deux ans. Des messages dans lesquels il privilégie le registre de l'intime, du personnel propre au réseau social. L'ancien chef de l'Etat souhaite un joyeux Noël à deux reprises, se justifie de sa première mise en examen en 2013 ou se ravit de son non-lieu dans le dossier Bettencourt. 

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Nicolas Sarkozy est conscient du potentiel de cette communauté en ligne pour la conquête de l'UMP. Il l'affirmait fin juin au Journal du dimanche : "J'ai un million d'amis sur Facebook et je compte bien m'en servir. En plus, ça coûte zéro centime". Pour ordre de comparaison, François Hollande a moitié moins de fans sur sa page Facebook. Et son ancienne homologue allemande Angela Merkel a un peu plus de 800.000 fans.

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