Les femmes seniors actives : formation, écart de rémunération, possibilité de promotion

Selon le conseil d'orientation des retraites (COR), quasiment un tiers des hommes et des femmes de 61 ans, ne sont ni en emploi, ni en retraite. Ces seniors, trop jeunes pour liquider leurs droits et toucher leur pension, ne sont déjà plus en emploi. Ils sont soit au chômage, soit en invalidité, soit allocataire d'un minimum social.

Pour améliorer la situation actuelle,les entreprises doivent conserver leurs salariés en emploi, dans de bonnes conditions, ne pas les pousser vers la sortie, travailler sur les fins de carrières, jouer sur les expertises des seniors et utiliser leur expérience pour du tutorat.

Comment se sortir de ces annonces contradictoires : travailler plus longtemps, alors que les entreprises n'ont de cesse que de montrer la sortie aux salarié.es les plus âgé.es. Dans l’esprit collectif, si vous avez l’âge de votre fonction, cela ne pose pas de problème. L’emploi des femmes seniors, autant que celui des jeunes, doit être un sujet posé sur la table. Il faut aussi agir auprès des entreprises.

Selon la DARES  (La Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques est une direction de l'administration publique centrale française, qui dépend du ministère du Travail), en 2022 parmi les 55-64 ans, les taux d’emploi et d’activité sont plus bas pour les femmes (55,5% et 58,8%) que pour les hommes (58,3% et 61,9%), bien que tous les deux soient en hausse.

En France, le taux d’emploi des femmes seniors est proche de la moyenne de l’Union européenne (respectivement 55,5% et 56,2%), alors qu’il est inférieur de près de 10 points pour les hommes. En 2022, le taux de chômage des 55-64 ans en France est légèrement plus faible chez les femmes : 5,6% contre 5,8% chez les hommes.