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Justine, 22 ans : "Voler avec la Patrouille de France, je n'aurais jamais pensé faire ça un jour"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18 à 25 ans. Mardi 31 août, rencontre avec Justine, 22 ans, étudiante en Staps.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Justine Mercier, 22 ans, étudiante en STAPS, sur le Vieux-Port de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Justine a 22 ans. En master de Sstaps  (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et originaire de Vitry-en-Artois dans le Pas-de-Calais, elle a réalisé son rêve cet été grâce à un concours organisé par Paris 2024. À la clé, un vol avec la Patrouille de France à l’occasion de la clôture des JO de Tokyo : "Jamais je n’aurais pensé faire ça un jour dans ma vie."

Sa passion pour la Patrouille de France a débuté tôt, à l’âge de 12 ans. "Mes parents m’avaient emmenée à la fermeture de la base aérienne de Cambrai. Il y avait la Patrouille de France et quand ils sont passés je suis un peu restée sur les fesses. J’ai été très impressionnée."

"C’est beau de voir le drapeau bleu, blanc, rouge s’afficher dans les airs"

La Patrouille de France, "c'est la représentation de l’Armée de l’Air et de l’Espace, c’est assez patriotique finalement". Après un vol plein de sensations fortes vient le moment de l'atterrissage. "J'ai eu la petite larme à l'oeil. C'est le plus beau jour de ma vie. C'était génial. Incroyable", raconte Justine, qui confie aussi que cette expérience a chamboulé ses projets. "J’aimais juste ça de l’extérieur mais après avoir volé, on replonge dedans et cela remet en questions beaucoup de choses. Je me demande maintenant si je dois m’engager dans l’Armée ou pas."

En attendant, la jeune femme a décidé de prendre une année sabbatique pour faire du "woofing", un voyage financé en travaillant par exemple pour des agriculteurs. Côté politique, Justine se sent "complètement perdue. Je me reconnais beaucoup mieux dans le milieu associatif que politique parce que je pense que j’ai encore cette vision que la politique, c'est très éloigné de moi", conclut-elle. 

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