Grégory, 21 ans : l'intérêt pour la politique, "je pense que ça viendra au fil du temps"
Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Mardi 15 mars, rencontre avec Grégory, 21 ans, en service civique dans l'animation à Saint-Etienne.
Grégory, 21 ans, a grandi en Bourgogne. Il vit maintenant à Saint-Etienne où il a suivi des études d’arts plastiques. Cette année, il est en service civique dans l’animation à l'Amicale Laïque Chapelon. Grégory ne votera pas à l'élection présidentielle : la politique ne l’intéresse pas vraiment et pense que cela viendra en vieillissant.
"La politique, ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse"
Grégory se définit comme "apolitisé" et confie s'intéresser "de loin" à la politique, soufflant : "J'ai quand même des convictions". Il explique les raisons de ce désintérêt par un "manque d'envie" et un manque d'informations. "Je ne suis pas très renseigné non plus. Ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse même si je sais que c'est important. Ce n'est pas encore un intérêt fort pour moi. Je pense que ça viendra au fil du temps."
Pourtant, Grégory dit être préoccupé par la montée de "certains extrêmes, notamment l'extrême droite." Mais, pour l'instant, ce désintérêt vis-à-vis de la politique ne le "gêne pas plus que ça", ajoute-t-il.
"Voter est le dernier maillon d'une grande chaîne"
Pour lui, "voter est le dernier maillon d'une grande chaîne. Je peux aussi intervenir autrement en dialoguant ou sous forme de débats". Le jeune étudiant de 21 ans préfère partager ses convictions aux personnes qui l'entourent, plutôt que dans les urnes : "Je préfère les partager aux ados que je gère ou aux enfants que je peux côtoyer."
Et Grégory de conclure : "J'ai de la chance d'être dans un milieu où finalement les gens ont un avis proche du mien. J'essaye d'apporter un point de vue qui m'est propre pour voir si ça peut changer certains choses."
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