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Histoires d'info. L’impact de l’action humaine dans le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est un sujet qui en a déjà amusé certains avant de nous inquiéter : la preuve nous est donnée par Thomas Snégaroff.

Article rédigé par franceinfo, Thomas Snégaroff
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un pont de glace se fissure sur le mur du glacier Perito Moreno, situé dans le parc national Los Glaciares, dans la province de Santa Cruz (Argentine), le 10 mars 2016. (WALTER DIAZ / AFP)

Le réchauffement climatique, voilà un sujet traité désormais très régulièrement dans l’actualité. S’il reste quelques climato-sceptiques, l’impact de l’action humaine dans le réchauffement climatique est aujourd’hui largement reconnu par l’opinion publique et surtout par les scientifiques travaillant sur le sujet. 

Cette prise en compte a cependant été très progressive. Le "réchauffement climatique" apparaît comme un sujet à la fin des années 1950 à la radio française. Et vous allez l’entendre, on le traite avec légèreté, dédain et ironie. En 1959, Philippe Diolé, un plongeur et explorateur pourtant amoureux des fonds marins et de la faune aquatique s'exprimait à ce sujet : "On a parlé et on parle beaucoup ce matin du réchauffement de la planète. À vrai dire, il y a comme cela de temps en temps des petites poussées qui sont des petites poussées journalistiques plutôt que des poussées cosmiques. Selon un savant américain, le réchauffement serait dû à l'accroissement de gaz carbonique déversé dans l'atmosphère par nos fourneaux, nos poêles et nos automobiles. Situation qu'il qualifie d'entièrement nouvelle dans l'histoire de la planète. Ce matelas carbonique laisse passer les rayons solaires mais s'oppose à la sortie des calories emmagasinées sur la planéte. De là à s'épouvanter, je crois qu'il y a encore le temps de réfléchir."

"Après nous le déluge"

C’est pourtant là, décrit très précisément, l’effet de serre qui produit des effets absolument dramatiques sur notre planète et qui fait craindre ce que l’on balayait d’un revers de la main dans le studio de la radio publique en 1959 :  "Après nous le déluge." Le plus grave, évidemment, est que les alertes des scientifiques n’aient pas été entendues par les gouvernants, qui ont poursuivi le choix d’une économie carbonée, accélérant le réchauffement climatique. Trop tard et trop lentement, c’est ainsi que l’on qualifie généralement les actions politiques contre le réchauffement climatique.

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