Histoire d'info. Les mauvais perdants : Al Gore, le candidat malheureux à la présidentielle des États-Unis en 2000
Ils ont subi un ou des échecs et ils ont été célèbres. Thomas Snégaroff nous fait revivre les moments les plus épiques de leur vie. Le démocrate Al Gore perd l'élection présidentielle aux Etats-Unis après de nombreux rebondissements face au républicain George W. Bush en 2000.
Le matin du 8 novembre 2000, la nuit n’a pas encore décidé qui d’Al Gore ou de George W. Bush serait le perdant et le gagnant de l’histoire."Une nuit électorale complètement folle aux États-Unis et le suspense jusqu'au bout, commente alors Alain Passerelle sur France Inter. À l'heure qu'il est, Georges Bush semble avoir pris l'avantage sur Al Gore. Il y a trois heures on pensait le contraire."
C'est la victoire en Floride qui va arbitrer le duel entre les deux candidats. Bush est attiré de gagner s'il s'y impose. Gore ne peut pas gagner s'il ne s'y impose pas.
Alain Passerelleà France Inter
La Floride, juge de paix de la présidentielle, qui tiendra le pays et même le monde entier en haleine jusqu’au 12 décembre 2000. Ce jour-là, après de multiples recours et des recomptages, la Cour suprême met un terme aux recours et aux contestations, offrant la présidence à George W. Bush et plongeant Al Gore dans les limbes de l’histoire américaine. Une issue d’autant plus difficile à avaler pour lui qu’il est persuadé que sa défaite lui a été volée.
Mais après la décision de la Cour suprême, il ne lui reste plus qu’à attendre, dans son fauteuil de vice-président de Bill Clinton, l’investiture du nouveau président le 20 janvier 2001. Notons une autre formalité administrative particulièrement douloureuse pour Al Gore : nous le sommes le 6 janvier 2001 et en tant que vice-président, c’est à lui d’annoncer les résultats définitifs, certifiés, de la présidentielle. Le pauvre Al Gore aura tout vécu entre novembre 2000 et janvier 2001…
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