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La diplomatie du panda ou l'échange de ressources ou de technologies

L'animal protégé qui vit dans les montagnes chinoises est au coeur d'une politique commerciale bien ciblée de Pékin : l'accès aux ressources ou aux technologies énergétiques.
Article rédigé par Jules Lavie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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On savait déjà que
les prêts de pandas aux zoos du monde entier pouvaient être consentis en
échange d'argent mais ce que raconte la chaine américaine CNN, repris par La
Tribune de Genève
va plus loin : la Chine n'accepterait de fournir ces pandas
qu'en échange de ressources ou de technologies. Ainsi, selon une étude de
l'université d'Oxford, le zoo d'Edinbourg en Ecosse a pu recevoir un couple de
panda en 2011 uniquement après la signature de contrat concernant la
pétrochimie ou l'énergie. Et toujours selon CNN, l'Australie n'a pu obtenir
deux pandas en prêt en 2009 que parce qu'un accord de livraison d'uranium avait
été signé quelques temps plus tôt. Ce serait le cas aussi pour la France.

A l'inverse,
explique La Tribune de Genève , lorsque la Chine tient à signifier son désaccord
politique ou économique, " elle n'hésite pas à récupérer ses bêtes
fétiches. Ainsi les États-Unis ont perdu deux bébés pandas après une rencontre
entre Obama et le dalaï-lama
 ".

IMAGE DU JOUR : Le Choix de Dimitri Beck de Polka Magazine

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