Cet article date de plus de dix ans.

Suisse: jamais sans mon e-médecin !

La télémédecine est devenue un véritable enjeu pour les pays. Certains sont très en avance, c'est le cas de l'Allemagne, des Etats-Unis et de la Suisse. La Suisse, justement, ou les consultations médicales sur internet se multiplient. Avant d'aller voir un spécialiste, les patients doivent d'abord passer par le web.
Article rédigé par Lucie Montchovi
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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La Suisse est pionnière en matière de
télémédecine...  Les patients consultent
massivement d'abord par téléphone, via internet par webcam interposée. La
télémédecine est devenue une pratique très courante depuis une dizaine d'année.
L'idée est de réduire les dépenses en matière de santé, diminuer les visites
chez le médecin.

La France rattrape son retard

On commence tout juste à
rattraper le retard sur les autres pays. 
Depuis 2010, il est possible et parfaitement légal d'effectuer  une consultation en quelques clics. Mais un
certain flou continue d'entourer la pratique. En Suisse c'est le public qui
chapeaute tout. En France, c'est le privée qui tire son épingle du jeu.

Les contours ne sont pas tout à fait nets sur le prix des
consultations. Par exemple pour le site Docteurclic, l'échange est facturé,
6,50 euros. Sur celui de Wengo (filiale de Vivendi). L'internaute choisit son
médecin, donne ses coordonnées bancaires et se fait rappeler pour 2,50 euros
par minute. Il existe naturellement d'autres plateformes, tous se positionnent
sur ce marché d'avenir en France dans les déserts médicaux mais aussi à
l'étranger. C'est d'ailleurs le projet du dernier venu "Globe-Docteur",  Elie
Boudara

 

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