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Ils ont fait l'actu. Que devient Olivier de Chalus, guide à Notre-Dame de Paris ?

15 avril 2019. C'est l'un des monuments les plus connus au monde qui est ravagé par un incendie. En quelques heures, Notre-Dame de Paris perd 1 000 mètres carrés de toiture et surtout sa flèche. Sur le parvis, sur les quais de Seine, des milliers de personnes assistent au combat des 400 pompiers contre les flammes.

Article rédigé par franceinfo, Sébastien Baer
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
Olivier de Chalus, chef des guides à Notre-Dame, ci-contre quatre mois après l’incendie. (SEBASTIEN BAER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Quatre mois jour pour jour après l'incendie, l'origine du sinistre n'est toujours pas clairement établie même si les experts privilégient la piste accidentelle, cigarette mal éteinte ou dysfonctionnement électrique. La destruction partielle de ce lieu emblématique, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, a provoqué une vague d'émotion dans le monde entier et un gigantesque élan de solidarité.

Évidemment, l'édifice est désormais fermé au public et nul ne sait quand il rouvrira ses portes. Depuis l'incendie, seuls quelques privilégiés, comme Olivier de Chalus, le chef des guides, ont pu entrer dans la cathédrale. "J'ai vu une cathédrale avec une lumière qui n'est pas sa lumière, qui venait par les voûtes, très crue et très verticale. Cela donnait à la cathédrale une allure d'un visage qui vient de perdre la vie, tout blanc, tout pâle. C'était très perturbant", raconte Olivier de Chalus qui évoque un "espace de ruines" avec un amoncellement de pierres en vrac et de poutres calcinées et de l'eau qui faisait un miroir d'eau noire. "Je voyais quelque chose que je voyais sans connaître", se souvient-il. 

À la rentrée, Olivier de Châlus poursuivra sa thèse sur l'histoire du chantier de Notre-Dame. Le chef des guides a aussi prévu de préparer une exposition consacrée à la cathédrale à l'occasion des journées du patrimoine, mi-septembre.

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