Ces députés qui financent des syndicats étudiants
Députés pro-étudiants
Des syndicats étudiants financés par la réserve parlementaire des députés...C'est ce que nous apprend la publication par l'Assemblée nationale du détail de l'attribution de la réserve parlementaire...
Deux syndicats étudiants profitent de cette manne : l'UNEF, étiqueté à gauche, et l'UNI, à droite....
La réserve parlementaire, c'est une cagnotte de plus de 80 millions d'euros distribuée chaque année aux députés. Généralement cet argent leur sert à financer des associations sportives, caritatives, culturelles ou à soutenir des projets locaux.
Mais pas seulement. Ainsi à droite, Jean-François Copé, président de l'UMP, et Gilles Carrez, président de la commission des finances de l'Assemblée, ont attribué un total de 70 000 euros à l'UNI, ...
Et à gauche, les députés Mathieu Hanotin, Pascal Cherki et Pouria Amir-shahi ont donné 90 000 euros à l'UNEF...Tout 3 sont d'ailleurs d'anciens militants de ce syndicat, majoritaire aujourd'hui chez les étudiants.
Etudes de genre
Des universitaires s'invitent dans la polémique sur la prétendue théorie du genre...polémique qui a conduit des parents à retirer leurs enfants de l'école toute la journée de lundi...
La motivation de ses parents, contactés via les réseaux sociaux et des SMS, c'était de protester contre ce qu'ils pensent être l'enseignement de la théorie du genre à l'école. Et la théorie du genre, c'est quoi? C'est "quelque chose qui n'existe pas !" expliquent un groupe d'universitaires strasbourgeois dans une tribune publiée aujourd'hui sur le site du journal l'Alsace .
Parmi les premiers signataires de cette tribune des professeurs de droit, de sciences sociales, de psychologie. Tous dénoncent "une rumeur mensongère", ils pointent l'amalgame entre cette prétendue "théorie du genre" et les études de genre. Les études de genre existent depuis les années 70, elles consistent à regarder comment les genres masculin et féminin ont évolué dans le temps, et quels stéréotypes y sont accolés. Et ce que l'éducation nationale veut proposer aux enfants, expliquent ces professeurs de Strasbourg, c'est justement une sensibilisation aux stéréotypes sexués. Des stéréotypes qui, c'est prouvé par de nombreuses études, conditionnent encore la réussite scolaire et les choix d'orientation des filles comme des garçons...
De plus en plus d'étudiants dans le privé
L'INSEE vient de publier "30 ans de vie économique et sociale", un dossier qui revient sur les évolutions de la France du début des années 80 à aujourd'hui. Aujourd'hui plus de 4 jeunes sur 10 ont au moins le bac, contre moins de 2 sur 10 il y a 30 ans. Le nombre d'étudiants a donc beaucoup augmenté depuis les années 80, mais depuis 10 ans, cette augmentation des effectifs a surtout profité au secteur privé : 80% de la croissance du nombre d'étudiants est à mettre au crédit des écoles privées, écoles de commerce, d'ingénieurs, école spécialisées. Sur cette période la part des étudiants inscrits à l'université n'a cessé de baisser - même s'ils restent encore très majoritaires, 60% des étudiants d'aujourd'hui sont inscrits à l'université.
Sur les réseaux cette semaine...
Cette histoire étonnante d'un étudiant américain qui pour rembourser son crédit étudiant a décidé de vendre le dessus de son chapeau de diplômé comme surface publicitaire...
Et il est optimiste Alex parce qu'il espère ainsi récupérer 30 000 dollars, soit le montant de son crédit étudiant. On peut le suivre sur son compte Twitter
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