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La "Love song" un peu trash de Philippe Djian

Le 26e roman de Philippe Djian, Love song, sort ce jeudi chez Gallimard. L'auteur de 37.2 le matin aime la littérature, le cinéma et la musique, écrit régulièrement pour Stéphane Eicher, mais c'est la première fois qu'il plante le décor d'un roman dans l'univers du rock.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Philippe Djian en profite pour dire tout le mal qu'il pense
de ce qu'est devenu l'industrie du disque, son personnage, rock star
quinquagénaire, mix de Stéphane Eicher, Leonard Cohen et Bob Dylan, est
terrorisé par des patrons plus financiers que directeurs artistiques qui le
poussent à écrire des chansons joyeuses.

Djian estime que le
rock, c'est fini.

Ce rocker taciturne trahit par son ex-agent devenu cadre sup
de la maison de disque dont il n'a pas fini de découvrir les turpitudes, pensait
se remettre du départ de sa femme après 20 ans de mariage.

Mais, elle revient après
une escapade de huit mois avec un mauvais guitariste, enceinte de surcroit,
mais il l'aime trop pour la mettre dehors.

Philippe Djian n'est pas SAS, mais il a à son actif quelques
scènes qui valent les ascenseurs de Gérard de Villiers. Là, il cherche surtout
une musique, à la grammaire surprenante, comme l'abus puis la disparition du
passé simple, c'est un peu déroutant, quand au sexe, c'est comme le rock, ça ne
l'intéresse plus.

Ce qui rend ce livre attachant ce sont ces personnages bien
barrés et la musique de fond, celle du parolier de Stéphane Eicher, son ami de
trente ans.

Feuilleter Love song de Philippe Djian

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