Le 24e festival de flamenco de Nîmes
De nombreux Nîmois sont d'origine espagnole. Il y a dans la
région une forte communauté gitane qui fait vivre le flamenco sur cette terre
d'accueil et ce festival de flamenco est un acteur essentiel du renouveau de cet art
séculaire.
Il y a des spectacles, des soirées improvisées, mais pas
seulement. On peut aussi pratiquer. Des amateurs confirmés viennent suivre des
stages, cette année, ils peuvent perfectionner leur sens du rythme avec des
cours de palmas, les mains, essentielles dans l'accompagnement de la musique.
Des conférences aborderont le sera vin et le chant de Jerez
avec dégustations et petit récital. Le flamenco mène à tout, il intéresse aussi
les écrivains, Lorca évidemment, plus près de nous, Jacques Durand journaliste
écrivain, spécialiste de tauromachie, il était à Nîmes ce week-end et, comme
Lorca, cherche depuis longtemps la bonne définition du Duende, mot intraduisible,
qui évoque la grâce, la magie qu'espèrent public et artistes.
Ne ratez pas la danseuse qui, dans les traces d'Israël
Galvan, poursuit la révolution chorégraphique du flamenco, Rocio Molina, petit
format, mais une boule de muscles, d'énergie, de sensibilité, on n'avait jamais
vu une interprète aussi subtile. Son spectacle Afectos est un très bel échange
avec la chanteuse Rosariao La Tremendita, c'est très contemporain et personnel.
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