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"Le Promeneur d'oiseau" : les tribulations d'un Français en Chine

C'est un film unique à plus d'un titre, tourné par un Français, en Chine et en chinois. Le Promeneur d'oiseau est une jolie fable sur cette société chinoise en quête de modernité attachée aussi à ses traditions.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Modernité et tradition, luxe et pauvreté, pollution urbaine et pureté préservée des villages, le réalisateur Philippe Muyl illustre toutes ces réalités, à travers l'histoire d'un vieil homme, Zinghen, incarné par Baotian Li, un acteur renommé en Chine.

Dans Le Promeneur d'oiseau , Zinghen est venu à Pékin pour offrir à son fils la possibilité d'une vie meilleure et c'est chose faite, son fils est devenu un architecte immensément riche. Désormais, il se sent prêt à retourner dans son village natal pour honorer la promesse faite à son épouse de libérer l'oiseau qu'elle lui avait offert 18 ans plus tôt, juste avant de mourir. Mais ce périple de 2.000 km, il va devoir le faire avec sa petite-fille Renxin, une jeune citadine élevée aux Ipads, et avec qui il ne partage absolument rien.

Un réalisateur français qui tourne en chinois

Au départ, la petite ne veut pas aller avec son grand-père et se montre odieuse avec lui. Mais peu à peu, elle va lâcher sa tablette numérique, se rapprocher de lui et un peu à l'image de cet oiseau que son papy s'apprête à libérer, elle aussi va vouloir s'envoler.

Le parti pris du cinéaste, c'est d'évoquer cette Chine du XXIe siècle avec un regard plutôt bienveillant, sans pour autant ignorer les réalités. Philippe Muyl assume pleinement de montrer le verre à moitié plein, et d'illustrer la possibilité d'un rapprochement, dans une société très attachée aux notions d'équilibre et d'harmonie.

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