Le temps d'aimer la danse : un festival pour faire dialoguer différents styles chorégraphiques

Le festival "Le temps d'aimer la danse" commence le 4 septembre à Biarritz. Jusqu'au 16 septembre, cette 34e édition propose une rentrée dansante, dans une grande variété de styles et sur un vaste territoire.
Article rédigé par Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La Gigabarre, une tradition du festival Le temps d'aimer la danse, à  Biarritz le 12 septembre 2021 (MARCELLIN ROBINE / FRANCE BLEU PAYS BASQUE / RADIO FRANCE)

"Le temps d'aimer la danse" est désormais une institution, la meilleure façon de finir les vacances, de Biarritz au pays Basque espagnol, en passant par Pau et les Landes. 41 compagnies invitées, 28 spectacles en salles, 37 événements gratuits, souvent en plein air... Le directeur, le chorégraphe du ballet de Biarritz Thierry Malandain, sait par expérience qu'il faut aller chercher le public : "C'est une porte d'entrée pour aller en salle. On a pratiqué cela depuis de nombreuses années, et aujourd'hui les gens viennent voir les spectacles. Malheureusement, la danse fait parfois encore peur... Et, quel que soit son genre, beaucoup de gens peinent à entrer dans les théâtres parce qu'ils pensent que ce n'est pas pour eux."

"Faire des événements en extérieur, c'est comme un échantillon de peinture : les gens testent, et ensuite ils osent faire le grand saut."

Thierry Malandain

à franceinfo

Pendant dix jours, la danse se décline sous toutes les formes : des ballets, souvent néo-classiques, le public plébicite les plateaux remplis de danseurs virtuoses, la Horde, venue de Marseille, qui a conquis les jeunes spectateurs, ou encore des petites formes, comme le duo Bertrand Chamayou au piano et Elodie Sicard à la danse pour un hommage à John Cage. En 34 ans, ce festival a aussi influencé les traditions locales. "Il y a eu un brassage de danses, confirme Thierry Malandain. Des danseurs de groupes traditionnels, quand ils sont mis au contact d'une danse plus actuelle, cela les fait réfléchir. La compagnie Bilaka, que l'on soutient beaucoup ici, fait ce travail : à partir du vocabulaire traditionnel, développer quelque chose de différent au niveau des sujets ou des supports musicaux. Cela la rend accessible à des publics très différents."

Moment incontournable du festival "Le temps d'aimer la danse" : la Gigabarre, un cours de danse classique gratuit et ouvert à toutes et tous, face à l'océan à Biarritz, mais aussi à Pau et à Errenteria en Espagne.

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