Alexia Laroche-Joubert, productrice de Koh Lanta : "Je serais incapable d’y participer !"

C’est le rendez-vous incontournable du vendredi soir pour les fans d’aventure. Le succès de Koh Lanta ne se dément pas depuis deux décennies. Mais attention, la concurrence s’annonce féroce à partir de demain, avec l’arrivée de la série Capitaine Marleau sur France 2 : "Je trouve le challenge intéressant, il permet de se remettre en question. C’est courageux de la part de France Télévisions.  Deux gros bateaux amiraux vont s’affronter !" réagit la productrice Alexia Laroche-Joubert sur franceinfo. À la tête de la société de production ALP depuis 2016 (Fort Boyard, la cérémonie Miss France, Dix couples parfaits…), elle a progressivement mis sa patte sur le divertissement phare de TF1 : "Je ne voulais pas perturber les fondamentaux, Koh Lanta est un tel cadeau ! En revanche j’ai voulu participer aux castings. Je rencontre tous les postulants. J’ai cette curiosité indéfectible. Ces gens qui veulent partir à l’aventure m’intéressent."

Une édition anniversaire pour "Koh Lanta"

Pour les 20 ans de Koh Lanta cette année, une édition spéciale "All Stars" est prévue avec les candidats emblématiques de l’émission depuis ses débuts. "On part bientôt, je n’en dirai pas plus… Il faut garder du mystère, pas pour la promotion, mais pour les aventuriers. Au bout de 20 ans, il faut arriver à les surprendre. La moindre information est disséquée et on veut l’éviter." Si la présence de Claude Dartois, chouchou des fidèles du jeu, laisse peu de doutes, on se demande si Moundir (deux participations) sera du voyage puisqu’il a contracté le Covid-19 et sort tout juste de réanimation.

La précédente saison de Koh Lanta avait été marquée par la disparition, en pleine diffusion, de l’un des participants, Bertrand-Kamal, foudroyé à 31 ans par un cancer du pancréas diagnostiqué à son retour des Fidji. ALP avait monté un fonds de soutien, confié à la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer : "On a récolté plus de 700 000 euros, que je suis allée donner hier à l’IHU de Strasbourg. Cela va financer une technique révolutionnaire de détection des cancers qui permettrait de sauver des vies. Car hélas la tumeur de Bertrand-Kamal a été détectée trop tard."