"C'est un peu compliqué de pas montrer mon émotion" - Michel Denisot
Pour la première fois de sa carrière, Michel Denisot n'est
pas allé chercher un poste, en l'occurence celui de directeur de la rédaction. C'est Condé Nast, l'éditeur
de Vanity Fair qui lui a proposé. Il rejoint l'équipe au moment du quatrième
numéro zéro. Vanity Fair était déjà une référence pour lui, au moment où il a
proposé le concept du Grand Journal à Canal et même avec Yves Mourousi, l'idée
de faire un mélange de glamour et d'investigation. "Ce qui me plait, c'est
que les vedettes du magazine, ce sont les histoires ", affirme Michel
Denisot.
Les vedettes du magazine, ce sont les histoires
"Je commençais à fatiguer un peu de présenter le Grand
Journal , explique-t'il. J'ai adoré ça, me rouler là dedans, mais je commençais à sentir des
signes de fatigue. J'ai essayé d'éviter de faire l'année de trop. Dans ma tête,
j'ai déjà tourné la page. Je continue à travailler, mais dans ma tête, c'est
fini ."
Dans ma tête, c'est
fini
"J'ai acté à 100% que c'était terminé , ajoute Michel Denisot, en revanche, l'émotion,
je maitrise moins ." Son souvenir le plus émouvant dans le grand Journal ? "Hier, Jacques et Izia Higelin, dans un duo inédit m'ont beaucoup ému. " Un
aveu avec beaucoup d'émotion dans la voix. "C'est compliqué, je voudrais
pas montrer mon émotion à tout le monde, c'est pas mon métier, mais c'est
compliqué. J'ai du mal ."
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