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Nicolas Vidal, fondateur de Putsch, nouveau média culturel sur internet : "Nous voulons bousculer les codes culturels établis"

Nicolas Vidal, cofondateur du site culturel Putsch, est l'invité d'Info médias, jeudi sur franceinfo. Il dénonce "une uniformisation des contenus et des invités" qui "ne sert pas la culture". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Vidal, fondateur du nouveau media culturel Putsch. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Nicolas Vidal lance un magazine culturel sur internet, Putsch, la suite de BSC NEWS, fondé il y a 10 ans. "C'est un changement qui est rigoureux puisque nous avions envie d'affirmer une ligne éditoriale culturelle, bien entendu, mais qui devait s'affermir sur la culture en débat", explique Nicolas Vidal jeudi 22 février sur franceinfo.

"Il nous semblait important de faire vivre le pluralisme des voix et de recevoir des gens qui n'ont pas la surface médiatique nécessaire, à nos yeux en terme de journalistes. Donc, Putsch semblait être le terme tout à fait convenu. Son but est "de bousculer les codes culturels établis", d'où le nom du média Putsch, qui signifie coup d'État en anglais.

Pour le "libre-arbitre" du lecteur

Nicolas Vidal compte notamment inviter des personnalités controversées. "Je crois fermement et je suis convaincu que la culture doit faire débat. Aujourd'hui, nous recevons des gens dans un spectre très large", explique le fondateur du nouveau média culturel en ligne"Nous avons reçu Augustin Trapenard, Laurent Obertone, Michel-Édouard Leclerc, Enki Bilal. On est vraiment sur un spectre d'images très large d'idées et d'opinions", détaille-t-il.

Quand on reçoit Laurent Obertone, on est sur un personnage assez décrié dans les médias, mais l'idée, c'est de pouvoir donner à ces gens une visibilité et le temps de l'expression et de l'argumentation, et aux lecteurs, de se faire leur propre idée

Nicolas Vidal, fondateur de Putsch

franceinfo

Il se dit ainsi "extrêmement attaché au libre-arbitre du lecteur" et dénonce un univers de la culture dans les médias trop politiquement correct. "On pense qu'il y a une uniformisation des contenus et des invités. Et je pense que ça ne sert pas la culture".

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