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Régis Wargnier appelle les jeunes réalisateurs à s'emparer de l'après-Covid pour faire "un film générationnel"

Le réalisateur oscarisé en 1993 pour "Indochine" préside le jury de la cinquième édition de la "semaine du cinéma positif".

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Régis Wargnier à Lyon le 18 octobre 2019 (STEPHANE GUIOCHON / MAXPPP)

Cette 5e édition a lieu cette année 100% en ligne, Covid-19 oblige. La remise des prix aura lieu ce mercredi. Parallèlement, la plateforme MyCanal et la chaîne TV5Monde proposent une programmation spéciale, avec la diffusion, entre autres, de Hors norme, Le grand bain ou le documentaire Être et avoir.

"Un film positif, explique Régis Wargnier, c'est d'abord et avant tout un bon film, et c'est un film qui fait réfléchir et change notre perception du monde." Le metteur en scène "regrette de voir tant de violence à la télévision". Le cinéma positif parle parité, écologie, diversité, liberté d'expression. Même si l'industrie du cinéma pollue encore beaucoup, Régis Wargnier est optimiste pour l’avenir : "On essaie de réduire le gâchis, c'est difficile car on travaille dans l'urgence".

Quel cinéma après la crise du Covid-19 ?

"Il y aura les films avec et sans masques. Il y a beaucoup de tournages en ce moment, et je ne crois pas qu'il y ait un seul film où les personnages sont masqués. Je pense que les privations, le repli sur soi qu'on nous a imposés, vont donner une énergie." Et Régis Wargnier dit espérer "que de jeunes cinéastes vont s'emparer de ça, pour faire un film générationnel. Il ya quelque chose à faire du côté des jeunes, qui peuvent nous donner des leçons."

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