La prématurité progresse en France
Les femmes font des bébés de plus en plus tard. Après 35 ans, il y a une augmentation naturelle du risque de prématurité. A fortiori après 40 ans. Faire des bébés plus tard, c’est donc augmenter les situations d’infertilité. Et donc le recours à l’Assistance Médicale à la Procréation. Et faire plus d’inséminations artificielles, c’est prendre le risque d’une grossesse multiple et donc d’un accouchement avant l’heure.Pour réduire ce risque, il faut faire des bébés plus tôt.
S'il on a recours à la fécondation in-vitro, il faut suivre les recommendations internationales qui préconisent de ne pas replacer plus de un ou deux embryons lors d'une FIV.
Il y a des situations médicales à risques, des maladies chez la femme enceinte qui nécessitent d’extraire le bébé en urgence : les grossesses multiples, l’obésité de la maman, l’hypertension, le fait d’avoir déjà accouché prématurément une première fois.
Il y a aussi l’absence de travail, la précarité, les problèmes d’hygiène qui favorisent la prématurité aujourd’hui. Il faut trouver des solutions pour mieux prendre en charge ces femmes précaires, afin qu’elles puissent mener leur grossesse à terme.
Traitements médicamenteux, prévention des grossesses multiples, prise en charge des grands prématurés : le Professeur Vassilis Tsatsaris, gynécologue-obstétricien, à la maternité de Port-Royal à Paris et membre de la fondation PremUP pour la recherche sur la prématurité, répond aux questions de Brigitte Fanny-Cohen.
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