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Maxime Saada (Canal+) : "le Grand Journal reste le leader du talk-show"

Formule renouvelée pour le Grand Journal, lancement de fictions ambitieuses pour contrer Netflix, bataille avec beIN sport sur les droits du rugby... Maxime Saada, directeur général adjoint du groupe Canal+, détaille les grands enjeux de la rentrée pour la chaîne.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Démarrage un peu difficile pour "Le Grand Journal" cette saison © Canal+)

 Les Borgia, les Revenants ou encore Engrenages... Dans les prochains mois, Canal+ va proposer les nouvelles saisons de ses séries phares. "C'est là-dessus qu'on peut faire la différence, la création originale est une des valeurs ajoutées de la chaîne" affirme Maxime Saada, directeur général adjoint du groupe Canal+. "On est aussi en train de tourner 'Versailles', une grande fresque historique, réalisé par Jalil Lespert" . Une manière de répondre à la concurrence de Netflix, qui va débarquer dans quelques semaines en France ? "On n'a pas attendu Netflix pour proposer de la fiction, on est très ambitieux et c'est un élément de différence."

Canal+ veut aussi continuer à miser sur le sport, malgré la concurrence de beIN Sport. "On se battra pour garder un maximum de droits" assure Maxime Saada, alors que les deux chaînes se disputent la diffusion du Top14 de rugby.

"Faire la différence avec Touche pas à mon poste"

Qu'en est-il du Grand Journal, dont les audiences sont décevantes en cette rentrée avec parfois moins d'un million de téléspectateurs ? "Le Grand Journal va très bien" affirme Maxime Saada, "il a réaffirmé son leadership, on est de loin le leader du talk-show." La formule a évolué, "l'émission est plus chic, on laisse plus de temps aux invités, on est revenu avec davantage de prescription culturelle" . Faut-il faire la différence avec "Touche pas à mon poste" sur D8, dont les audiences avoisinnent celles du Grand Journal ? "En effet, on a accentué la différenciation entre les deux émissions. Là où Cyril Hanouna fait du divertissement, nous on veut injecter davantage d'info."

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