A quoi ressemblera la télévision de demain ?
La mobilisation de la semaine
Un collectif de salariés du journal France Soir, qui se surnomment les Robins des Bois de l'information, a mené hier matin une véritable opération commando. Ils sont arrivés à l'aube place de la Madeleine, à Paris et ils ont répandu 100.000 exemplaires de France Soir devant la boutique Hédiard. Pourquoi Hédiard ? Parce que l'épicier de luxe appartient à la même famille que France Soir , la famille Pougatchev . Le but, c'est de protester contre la disparition programmée du journal seul le site Internet devrait être conservé.
La déclaration de la semaine
Elle est signée Etienne Mougeotte. Le patron du Figaro a fait une réponse plutôt inattendue à certains journalistes qui s'interrogeaient sur l'évolution de la ligne éditoriale du journal : "celui qui serait tellement mal à l’aise peut aller travailler à Libération ". Et le message est bien passé, puisque c'est Libération lui-même qui révèle cette petite phrase.
L'audience de la semaine
C'est celle réalisée par M6 avec son nouveau magazine, On ne choisit pas ses voisins.
Deux millions et demi de téléspectateurs soit 20% de part d'audience pour le premier numéro diffusé mardi dernier.
Les voisins qui mettent la musique trop fort, les voisins qui garent systématiquement leur voiture devant votre portail. Comme c'est agaçant. Heureusement, M6 est là. Désormais, chaque semaine, Karine Le Marchand et Stéphane Plaza vont jouer les médiateurs chez des voisins en guerre. Au grand dam de Julien Courbet, l'animateur se plaint dans la presse que le concept a été copié sur son émission Voisins, vont-ils se mettre d’accord ? , diffusé il y a quelques années sur TF1. En attendant, eh bien, ça marche : 2,5 millions de téléspectateurs soit 20% de part d'audience pour le premier numéro diffusé mardi dernier.
Le dossier de la semaine
Mardi dernier, c'est aussi le jour où la France a basculé définitivement à la télévision numérique. Les dernières régions qui recevaient encore le signal analogique sont passées à la TNT.
Deux ans de transition, 150 millions d'euros investis, 2.200 émetteurs analogiques éteints, 50.000 bénévoles mobilisés.
Le basculement au tout-numérique, c'est la fin d'un long processus. Deux ans de transition, 150 millions d'euros investis, 2.200 émetteurs analogiques éteints, 50.000 bénévoles mobilisés. Tout ça pour que chaque foyer passe en douceur de la télévision analogique à la télévision numérique, et dispose de 19 chaînes gratuites au lieu de 7 auparavant. La fin d'un long processus, donc, mais surtout le début d'une nouvelle ère pour la télé, parce que les précédentes évolutions technologiques, le passage à la couleur, les écrans plats n'ont pas modifié en profondeur ce qu'est la télévision, la manière dont ça fonctionne, la manière dont on consomme la télé alors que le passage au tout-numérique, lui, ouvre un champ de possibilités très étendu.
"La télé de demain, on peut la résumer à trois choses : plus de qualité technique, de plus en plus de programmes et une télévision qu'on consomme où on veut, quand on veut" détaille Philippe Bailly, directeur de NPA Conseil. "Et puis, la place du téléspectateur est en train de changer, plus autonome dans ses choix. Mais en même temps, il aura besoin d'être guidé, face à cette offre qui se démultiplie."
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