“Bloodborne” : (beau) voyage au bout de l’ennui
Et justement, "Bloodborne", à jouer exclusivement sur la console de salon PlayStation 4, c’est l’histoire d’un type qui arrive en ville. Pourquoi ? Comment ? Vous n’en savez rien ou presque. Et le jeu ne vous aidera guère plus. Mais quelques minutes plus tôt, vous avez reçu justement une transfusion sanguine qui vous a amené ici, dans cette onirique et glaçante cité gothique baptisée Yharnam dont l'architecture s’inspire largement de l'ère victorienne du XIXe siècle.
Esquiver, frapper, esquiver, trancher, esquiver sans arrêt, sans interruption, sans cesse, jusqu’à l’écœurement. Derrière sa sombre beauté entre Lovecraft et Dante, derrière son bestiaire crépusculaire soigné, Bloodborne n’est qu’un jeu d’action masochiste à la difficulté artificielle : un jeu de frappe-frappe qui oublie l’essentiel : l’aventure.
A jouer sur la console portable PlayStation Vita.
Six instruments magiques de Kyoto ont été dérobés, entraînant la colère des dieux qui s'abat alors sur le monde des hommes. Pour stopper le cataclysme, l'empereur exécute un clan entier, tous innocents. Mais un des dieux va ressusciter quelques membres affligés alors par une double malédiction : ils ne peuvent vivre plus de deux ans et ne peuvent plus s’accoupler avec des humains. Pour la procréation, il faudra donc passer par la case des dieux. Et une progéniture nombreuse pour mener à bien la vengeance.
La génétique, c'est fantastique, mais Oreshika a d’autres atouts
Une musique inspirée, des décors nourris par les estampes japonaises et un certain Hokusai, des mécaniques de jeu allant bien plus loin que de simples combats. Du bel ouvrage parfois émotionnel lorsqu’il s’agit de dire adieu à l’un de ces personnages. Riche, très riche, Oreshika : Tainted Bloodlines est disponible sur PlayStation Vita pour une vingtaine d’euros.
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