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Dishonored : le Half-Life steampunk

Allemagne, Angleterre, États-Unis et même Japon, la critique vidéoludique tient avec Dishonored son outsider pour Noël.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Et, il faut l'avouer, c'est bien mérité pour ce jeu made in France, conçu à
Lyon, superproduction qui a déjà séduit la planète entière. Et rares sont les
nouvelles licences à s'imposer mondialement dans un secteur, crise oblige, qui
parie en 2012 sur des suites de saga à succès.

D'abord, il y a cette esthétique victorienne, mélange d'une Venise dans le
brouillard et d'un Londres industriel. Il y a également son intrigue politique
: une impératrice morte assassinée, un garde du corps accusé à tort, un régent
despotique, trio parfait pour une vengeance mêlant infiltration et magie noire.
Il y a enfin cet univers mixant passé et anticipation : machines à vapeur,
costumes d'époque et armes futuristes. Et s'il faut une petite dizaine d'heure
pour conclure un scénario haletant, les missions sont à faire et refaire tant
le plaisir ludique s'affirme à chaque coin de trottoir, sur chaque toit
déniché.

Aux manettes de ce jeu sombre et subtil, le studio lyonnais Arkane qui a été
racheté par l'américain Bethesda en 2010. Et qui n'a rien perdu de son
originalité. Dishonored, joyaux noir du jeu vidéo made in France va-t-il
s'imposer face au Fifa et autre Call of Duty ? Réponse dans les semaines à
venir pour ce coup de cœur déconseillé tout de même aux moins de 18 ans et à
jouer d'urgence sur consoles et PC.

Intervenants : Julie Chalmette, directrice générale de Bethesda France ;
Viktor Antonov, directeur visuel

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