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Après le Qashqai, Nissan sort sa berline, la Pulsar

La mode est aux vrais-faux 4X4, et pourtant certains constructeurs, comme Nissan, sortent encore des berlines moyennes.
Article rédigé par Denis Astagneau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Pulsar, une berline moyenne © Nissan)

S’il y a bien un constructeur dont la réputation n’est plus à faire en matière de SUV, ces vrais faux 4X4 que l’on voit maintenant partout en ville comme à la campagne, c’est bien Nissan. Le virage a été pris au début des années 2000 avec le lancement du Qashqai . C’était un véritable pari de la part des hommes de Renault qui venaient de prendre le contrôle de Nissan.

En Europe, les berlines moyennes Almera et Primera se vendaient mal. Ils ont donc décidé de remplacer ces berlines par un véhicule au look de baroudeur, haut sur pattes, mais vendu en 2 roues motrices, le Qashqai . Malgré son nom imprononçable, le succès fut immédiat. Et il dure encore, deux millions d’exemplaires vendus, complété par le petit frère Juke . Mais aujourd’hui, Nissan, tout en renouvelant sa gamme de vrais et de faux 4X4, se préoccupe à nouveau des berlines moyennes et sort la Pulsar . Dans un créneau déjà solidement occupé par la Golf et autres 308 Peugeot , comment la Pulsar va-t-elle briller ?  

Jusqu’à 27.000 € avec une Pulsar  très équipée

Son prix ? Jusqu’à 27.000 € avec une Pulsar très équipée. Ça fait en gros 4.000 € de moins qu’un Qashqai avec des pneus moins gros, donc moins chers à changer, un coffre de 385 litres et plus d’un mètre cube, banquette rabattue. C’est vrai qu’à l’intérieur, on se sent à l’aise, notamment aux places arrière. Et si on n’est pas assis aussi haut que dans un crossover, on a de la place pour les jambes. Dommage que le tableau de bord soit aussi banal.

  (Intérieur de la Pulsar © Nissan)

Un équipement de sécurité est impressionnant

L’avantage d’une berline, c’est qu’elle est plus légère qu’un crossover et que son centre de gravité est plus bas. Donc la Pulsar freine mieux et accroche le bitume dans les virages. Du coup, ses deux motorisations possibles, un diesel de 110 chevaux et un essence de 115 chevaux sont suffisants. D’autant que son équipement de sécurité est impressionnant. Des caméras latérales, frontales et arrière qui détectent les obstacles autour de la voiture quand on se gare, un freinage d’urgence et même un arrêt complet si le véhicule devant se met à piler avant que vous n’ayez eu le réflexe d’appuyer sur le frein.

Dommage que la boite automatique tarde à venir. Il parait que c’est pour cet hiver en version essence. On est toujours surpris de la timidité des constructeurs.

Cette boite existe au Japon, pourquoi ne pas la proposer dès le lancement en France ?

 

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