Suzuki : des voitures, pas que des motos. Et compétitives, en plus !
Aujourd’hui Suzuki a des usines en Europe, en Hongrie et en Slovaquie. C’est d'ailleurs de là que vient la Celerio. Une citadine de 3,60 m, la taille de la nouvelle Twingo. Elle aussi a 5 portes mais une architecture classique : moteur et roues motrices à l’avant. C’est la plus petite des Suzuki et elle ressemble à ses sœurs Splash et Swift en plus légère, puisqu’elle ne pèse que 800 kg.
Seulement, pour lutter contre les citadines concurrentes françaises, coréennes ou anglo-allemandes, il faut quand même des arguments différents. Selon Jean Philippe Sabatier, directeur marketing chez Suzuki France : "Elle se veut à la fois plus habitable et plus familiale".
Après les louanges, voyons le coté plus sombre de la Celerio.
Des plastiques basiques et durs sur la planche de bord. Pas d’écran GPS au centre de la console. Et surtout, une boîte mécanique très imprécise et un moteur qui rame un peu. Le trois cylindres plus moderne et plus sobre qui revendique 3 litres et demi au 100 et 84 g de CO2, est réservé à la version la plus chère à un peu plus de 12.000 euros. Il y aura encore plus cher au printemps, avec l’arrivée de la boîte automatique robotisée à 12.700 euros, mais sur l’ancien moteur.
Une vraie concurrente pour les petites françaises
C’est pourtant un minimum pour une citadine. Mais Suzuki sait aussi pratiquer les soldes, même sur ses nouveaux modèles. Jusqu’en mars, les prix de lancement sont abaissés de 1.500 €. Ce qui donne la version de base à 7.400 euros. Alors évidemment, elle est assez dépouillée, mais ça donne à réfléchir quand on sait que toutes les Françaises sont à 10.000 euros minimum.
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