Voitures anciennes : aussi cotées que des toiles de maître
Un million neuf cent mille Euros pour une Aston Martin DB5 cabriolet, vendue aux enchères par Bonham’s, près de 50.000 € pour une Harley Davidson ! Il faut dire que c’était la moto offerte au pape par la marque de Milwaukee. Les enchères de véhicules anciens ont flambé à Paris cette semaine. Mais cela n’est rien en regard de la folie qui s’est emparée des enchérisseurs avec la collection Baillon, dont nous vous parlions la semaine dernière et surtout avec la Ferrari California Spider de 1958 ayant appartenu à Alain Delon. Elle a atteint la somme astronomique de 14,2 millions d’Euros, autrement dit, le prix d’une toile de maître. Hervé Poulain a mené les enchères Artcurial hier pendant 10 heures n’est pas surpris par ces "délires financiers" pour ce qu’il appelle des œuvres d’art.
Quoi de mieux alors qu’une voiture rare et chargée d’histoire
Ce qui est rare est cher, c’est une loi économique, et les belles voitures anciennes des années 20 à 60 le sont de plus en plus. Songez que dans les années 60, ces trésors se vendaient au poids de la féraille. Mais surtout, aujourd’hui, les amateurs sont de plus en plus nombreux. L’arrivée sur le marché de pays qui n’ont pas d’histoire automobile comme la Russie et la Chine, entre autres, a créé un boum. Les nouveaux millionnaires de ces pays cherchent des placements hors taxe dans l’art ou l’ancien et surtout, dans ces pays où l’automobile est plus que jamais un symbole de réussite, ils veulent se démarquer de leurs voisins. Quoi de mieux alors qu’une voiture rare et chargée d’histoire.
Mais on peut aussi avoir la nostalgie des rallyes d’antan. Dans les années 80, c’était la Lancia Stratos qui écrasait tout. A son volant, Bernard Darniche s’est couvert de gloire. Cette voiture, chère à notre ami Michel Berga, se retrouve dans un livre de Dominique Vincent aux éditions L’autodrome. Préfacé par Eric Comas, ex pilote de formule 1, qui court aujourd’hui les rallyes historiques au volant de sa Stratos
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