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Achat d'une voiture d'occasion : que faire en cas de panne ?

Comment se sortir d'un litige, après l'achat d'une voiture d'occasion ? Notamment lorsque la voiture que vous avez acquise fait preuve d'une défaillance, ou tombe en panne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Sandrine a acheté un Renault Espace d'occasion, chez un "spécialiste occasion" "toutes marques".
Un Espace de 7 ans, 92 000 km, et garanti 1 an.
Quatre mois plus tard, le moteur casse.
Coût du remplacement : plus de 10 000 € : plus que le prix d'achat !
Sandrine se tourne vers le garage, pour faire jouer la garantie.
Et là : refus.

Pourquoi la garantie ne peut-elle jouer ?

Piège de ces garanties sur les voitures d'occasion, qui ne sont pas celles au nom des constructeurs, mais celles que vous "refilent" la plupart des vendeurs d'occasion "toutes marques" : souvent, elles ne couvrent QUE le moteur et la boîte de vitesses.
Là, c'est une garantie plafonnée à 1 500 €.
Ce que le garagiste n'avait en rien indiqué, lors de la vente.

Heureusement, existe un autre recours : La protection contre les vices cachés

Une loi qui protège l'acheteur.
Un vendeur, particulier ou professionnel n'a pas le droit de vous vendre un objet défectueux, ou qui va devenir défectueux, juste après l'achat.
Le vendeur est "redevable" de la qualité, et de la bonne marche, de ce qu'il vend.
Il vend un objet pour un certain usage. Par exemple : une auto, pour qu'elle roule. Et cet objet DOIT remplir cet usage.
Même si le vendeur n'était pas au courant d'un risque de panne, il doit prendre en charge les frais de réparation.
C'est à lui de couvrir le risque, pour un défaut qui se révèle après la vente ; mais qui aurait été comme contenu en germe, déjà, au moment de l'achat.

Concrètement, comment faire valoir ses droits, auprès du garagiste ?

Envoyez une lettre recommandée, au moment où la panne survient.
Tentez un accord à l'amiable, bien sûr !
Et, si ça ne marche pas, vous pouvez faire jouer la protection juridique de votre assurance, si vous en avez une.
Sinon, menacez d'une action au tribunal d'instance, pour les litiges portant sur des sommes jusqu'à 10 000 €.

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