Directions assistées défaillantes : les constructeurs réagissent – un peu – mieux
Petit rappel : c’est une panne soudaine, qui prive brutalement d’assistance de direction.
Le volant devient d’un coup tellement dur à tourner que les automobilistes victimes de cette panne parlent d’une direction qui s’est bloquée.
Quatre modèles subissent cette avarie de manière assez chronique.
- la précédente génération de Mini à essence – d’octobre 2001 à 2008 ;
- les Fiat Punto , surtout la 2ème génération, de 1999 à 2004.
- dans une moindre mesure – à une fréquence moindre – les Renault Clio 3 et Modus produites jusqu’en janvier 2009.
- et, surtout, les Opel Meriva de première génération –jusqu’en 2010. Très grande fréquence du phénomène.
Aujourd'hui, les constructeurs réagissent un peu mieux en après-vente.
Depuis quelques mois, ils accordent des prises en charge supérieures pour les réparations – qui coûtent, suivant les modèles, entre 900 et 1400 €. Notamment Opel et Renault :même sur des voitures âgées de plus de 5-6 ans, les participations sont devenues plus élevées.
Avec, parfois, une couverture des frais à 100%.
Il faut dire aussi qu’un collectif s’est mis en place il y a presque 1 an.
A l’initiative d’un automobiliste – d’ailleurs auditeur de France Info : Pascal Nexon.
Il a regroupé des cas autour des Renault Clio et Modus.
Depuis, son action groupée semble avoir contribué à une meilleure prise en charge par Renault.
Des résultats plutôt satisfaisants, mais...
Il faudrait que les constructeurs fassent, pour un problème aussi aigu, et dangereux, un rappel des voitures appartenant aux séries douteuses. Et qu’ils les rectifient préventivement.
Surtout chez Opel, dont les Meriva de première génération souffrent vraiment souvent de cette avarie.
Contact du ollectif pour les pannes d'assistance chez Renault : collectif.panne.direction@gmail.com
http://collectif-panne-direction.blogspot.com/
L'usine Renault au Maroc vient d'être inaugurée à Tanger. Une usine d’où sortiront, dans un premier temps, des Dacia.
A un rythme qui atteindra dès 2014 les 250 000 unités annuelles.
Et 400 000 voitures par an à terme.
L’investissement a été gigantesque : 1,1 milliard d’euros – malgré les aides et déductions accordées par le gouvernement marocain.
Il se murmure que le coût de production serait au moins deux fois inférieur à ce qu’il est en Roumanie – là où sont produites actuellement les Dacia.
Dans le même temps, des soucis sur les usines de Renault en France. Par exemple : à Douai, la production qui était de 470 000 voitures en 2004, est tombée à 177 000 unités l’an dernier.
L'année a été sombre pour Toyota, avec un recul à la 3ème place au niveau mondial. Alors que Toyota était passé n° 1 en 2008 et 2010.
En 2011, chiffre d’affaire en baisse de 10% et du bénéfice de 57%.
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