Jusqu’où vont aller les marques coréennes ?
Ambition très claire pour le groupe Hyndaï-Kia – : devenir n°1 mondial. C'est-à-dire produire 10 millions de voitures par an.
Et pour Chevrolet – qui est l’ex-Daewoo racheté par General Motors – être la pièce majeure – dans l’édifice du géant américain.
Les Coréens semblent avoir les moyens d’atteindre leurs ambitions.
L'industrie automobile coréenne, ce n’est quasiment rien jusque dans les années 70-80. Puis une montée en puissance dans les années 90. Avec – depuis 10 ans – une stratégie de conquête encore plus forte.
L’année dernière, Kia a vu sa production augmenter de 20%.
Et son chiffre d’affaire de 30% !
Si vous tracez un trait en démarrant au niveau où en était Hyundaï-Kia il y a dix ans, et en passant par leur point actuel, mathématiquement, il devrait atteindre la place de n°1 mondial fin 2014.
Alors bien sûr, beaucoup de choses peuvent se passer d’ici là.
Mais la dynamique de ces marques jeunes – même dans un contexte dur – est impressionnante. En plus, ces marques font des bénéfices énormes. Elles amassent un trésor de guerre gigantesque !
Ce qui fait le succès mondial des ces marques coréennes...?
Des voitures qui, maintenant, sont à la page, en prestations.
Aucune innovation – ni avant-garde technologique – qui coûterait cher !
Les Coréens laissent aux marques traditionnelles le soin d’innover.
Et ils utilisent ensuite les technologies existantes.
Et puis une politique de gamme extrêmement offensive. Pas question de s’aventurer dans des modèles de "niche", de diffusion confidentielle. Que de la très grande série. Donc : des gammes simplifiées. Et une rentabilité accrue sur chaque modèle.
Une menace pour l’industrie occidentale.
Dans les années 70 à 90, l’essor des japonais a été à l’origine de la disparition de plusieurs marques en Europe et aux Etats-Unis.
L’essor des marques coréennes, deux fois plus rapide que celui des japonaises, pourrait provoquer de sérieuses difficultés à des marques européennes. Notamment, Renault, Fiat et Opel.
La baisse du nombre de stations à essence se confirme
Encore471 stations-service ont disparu l’an dernier en France. Erosion régulière depuis plus de 30 ans. 3 fois et demi moins de stations aujourd’hui qu’en 1980.
Elles ne sont plus que un peu plus de 12 000.
Bientôt un mini-bus de ville révolutionnaire ?
Prototype d’un petit bus urbain. Pour des agglomérations de taille moyenne. Une vingtaine de places, un chauffage et un éclairage assurés par des capteurs solaires. Et, surtout, une conduite automatique – qui ne nécessite aucun chauffeur.
Elle est assurée par guidage optique, grâce à un trait peint sur la chaussée, sur une piste – comme les pistes cyclables.
Affaire à suivre...
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