La guerre des pièces de rechange continue
Dernier épisode en date qui paraît ahurissant, au très grand salon Automechanika en Allemagne, le plus grand salon de tous les fournisseurs automobiles, Renault avec la police allemande a fait irruption sur le stand d'une trentaine de ses fournisseurs, pour faire enlever son nom, sur tous les produits présentés.
Ce sont des pièces non fabriquées par Renault, mais livrées très officiellement, et très légalement, à Renault, pour ses voitures.
Des pièces souvent dédiées précisément à tel ou tel modèle : un phare, un commodo, ou des pièces mécaniques. Renault a fait enlever son nom à ses fournisseurs, y compris à l'un chez lequel il détient 17% du capital.
Un émissaire de Renault débarque, avec la police allemande
Le motif étant que nul n'a le droit d'utiliser le nom d'une autre marque pour présenter ses propres produits. Même si ces produits sont pour cette marque. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est la tension qui règne sur cette affaire de monopole des pièces détachées. Monopole que les constructeurs détiennent encore pour beaucoup d'éléments au motif du droit sur la propriété intellectuelle, et industrielle.
Par ailleurs, les constructeurs luttent par tous les moyens contre la contre-façon. Et on les comprend : pas question de voir des pièces qui peuvent être de sécurité copiées, piratées par n'importe quelle entreprise éventuellement peu sérieuse. Mais les constructeurs n'apprécient pas non plus que leurs sous-traitants vendent directement leurs pièces aux automobilistes, alors que ce sont exactement les mêmes, cela court-circuite leur bénéfice. Et Renault ne voulait pas qu'un fournisseur, même officiel, puisse tirer avantage du fait qu'il livre un grand constructeur, pour faire valoir la qualité de ses fabrications.
Michelin se lance dans le vélo
Dans le vélo électrique : une petite bicyclette pliable, faite en Chine, et qui sera importée à partir du mois prochain. Vendue uniquement par Internet. Au prix de 1 390 €.
Saab pas complètement mort
Situation très confuse. Son ancien propriétaire, Spyker, nouerait des contacts avec une entreprise chinoise pour faire redémarrer la production avec des modèles déjà présentés sous forme de prototypes du temps où Saab était encore en activité.
Et une autre entreprise chinoise envisage de ne plus produire que des modèles électriques, qui ne porteraient peut-être même pas le logo de Saab.
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