Les 60 ans de la Mercedes SL – la Mercedes du renouveau

Une des légendes de l’histoire automobile : une voiture époustouflante par sa ligne, sa sportivité, ses performances. Qui a marqué très fort l’histoire de Mercedes.
C’est le plus ancien modèle de la marque qui n’a pas changé de nom : ses descendantes,60 ans plus tard, s’appellent toujours "SL".

"SL" : "Sport Leicht". Soit : "sport léger"

A l’origine, la SL est une voiture de compétition, conçue exclusivement pour les circuits.
C’est par elle que Mercedes, interdit de course automobile comme toutes les marques allemandes après la seconde guerre mondiale, revient à la compétition.
Les dirigeants de Mercedes veulent une auto qui portera les couleurs de la marque dans le tout récent championnat de Formule 1, qui vient d’être créé.
Ils s’inspirent de la Jaguar qui vient de gagner aux 24 heures du Mans : un châssis en tubes (léger, très moderne pour l’époque). Et une carrosserie en aluminium, pour gagner du poids.

Pourquoi des portes papillon ?

Parce que, pour être rigide, le châssis doit remonter sur les rebords de la carrosserie. Ce qui ne laisse plus qu’une toute petite place pour les portes. Il n’est possible de les agrandir que vers le haut ; d’où ces portes articulées sur le toit, qui se soulèvent comme des ailes !
Ces portes papillon sont à deux doigts de la disqualifier pour sa première compétition  car jugées non conformes au règlement.
Puis la 300 SL terminera 1ère et 2ème aux 24 heures du Mans.
Ainsi qu’à la Panamerica  cette incroyable course à cheval sur l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud !
C’est là qu’un gros négociant automobile américain assiste à cette victoire. Il débarque au siège de Mercedes, à Stuttgart.
Il dit qu’il veut cette auto. Avec ses portes papillon.
La direction refuse.
Alors, il fait un chèque pour les 1 000 premières voitures.
Et ça marche ! Mercedes cède : la 300 SL de série voit le jour.
Avec les portes papillon.

Un excellent ouvrage lui est consacré chez l’éditeur ETAI : Mercedes SL/SLR , par Antoine Grégoire.

Grosses ambitions de Fiat pour la marque Maserati
Maserati appartient à Fiat depuis 1987.
Elle va développer son offre, avec l’arrivée en 2013 d’un gros 4 X 4.
Avec un moteur V8, d’origine Ferrari.
Puis deux berlines, au lieu d’une, d’ici 3 ans.
Sergio Marchione,  le patron de Fiat, veut que Maserati passe de 6 000 unités par an à 50-60 000 en 2015.
Ce qui semble un peu ambitieux.

Des soubresauts sur le marché américain
En avril, General Motors – toujours n° 1 mondial – a reculé de 8% aux Etats-Unis.
dans le même temps, Toyota a fait un bond de près de 25% !