Neige et routes glissantes : comment conduire avec prudence
Ceux qui se sont fait une frayeur ces jours derniers vont très bien comprendre cse propos.
Dans la nuit, pendant que la neige tombait en région parisienne, j’ai pris le périphérique autour de Paris.
Et j’ai été halluciné !
Il y avait une sorte de petite neige poudreuse, déposée sur une chaussée très, très froide, avec une légère couche de gel sur le bitume.
Visuellement, de la neige légère, qui volait derrière les voitures.
Rien de bien méchant – apparemment...
Beaucoup d’automobilistes roulaient à 80 km/h.
Mais en fait, l’adhérence au sol était divisée par 5 ou 6 , par rapport à la normale.
Ce qui signifie des *distances de freinage multipliées d’autant !
Autrement dit, en roulant à 80 km/h, vous vous retrouviez avec les mêmes distances d’arrêt que si, sur le sec, vous aviez roulé à 190 km/h !
Le plus grave, c’est que les automobilistes n’avaient absolument pas conscience du niveau auquel était réduite l’adhérence au sol.
Donc, premier conseil : prendre conscience de la baisse d’adhérence* , se rendre compte que l’équilibre de sa voiture est très, très incertain.
Là, les automobilistes n’avaient pas la moindre idée de l’allongement des distances pour toutes les réactions de leur voiture. Et ils n’auraient strictement rien su faire, en cas de dérapage.
***Quand ma voiture se met à glisser, quelle réaction ?
- ** Votre regard. Dirigez-le vers l’endroit où vous voulez aller, sur la chaussée. Et surtout pas vers l’obstacle, ou vers le bas-côté que vous voulez éviter. Sinon, vous vous y dirigeriez avec certitude.
Forcez-vous à regarder dans la direction où vous voulez aller, vous avez toutes les chances que vos gestes sur le volant vous y conduisent.
Parce que vous rentrez, par votre regard, dans votre cerveau – qui est une sorte de disque dur – la bonne information, quant à la trajectoire à suivre.
Et vous êtes calibré pour que vos gestes – instinctivement – vous remettent dans la bonne direction.
C’est la parade aux amorces de dérapage.
Pannes de chauffage ?
Beaucoup d’automobilistes disent avoir très froid, ces jours-ci, en
voiture...
Mais, sur les diesels, le moteur met longtemps à monter en température. Et le chauffage dans l’habitacle tarde à arriver.
Sur les modèles diesel de milieu et de haut de gamme, il y a souvent un chauffage additionnel – qui gomme cet inconvénient.
Mais sur les petites voitures diesel, il faut attendre parfois 10 km avant que le chauffage arrive à bord. Et c’est normal !
Aucun remède à cela.
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