Les séries les plus attendues de 2025 : "Flashback" avec Mickaël Youn
Imaginez une fiction dans laquelle Michaël Youn revient à l’époque du "Morning live". Ça pourrait presque être le pitch de Flashback. Sauf qu’on remonte un peu plus le temps jusque dans les années 1990, et qu’on tombe sur une histoire fantastique dans laquelle une policière d’aujourd’hui retourne dans le passé et fait équipe avec son père, policier disparu, incarné par Mickaël Youn, à l’humour potache et raciste.
Sa fille est incarnée par Constance Gay. Il y a un clin d’œil assumé à Retour vers le futur. "Évidemment, et c'est évidemment complètement assumé, explique Michaël Youn. Il y a même pour les fans dans le plan d'intro du premier épisode, au milieu des horloges, la voiture de 'Retour vers le futur'. Donc c'est une série qui sait comment fonctionnent les voyages dans le temps".
Du Belmondo, du Delon et beaucoup de de Funès
Le policier est un flic macho à l’ancienne inspiré de Jean-Paul Belmondo et d'Alain Delon. Il en fait tellement des tonnes Youn, qu’on a l’impression qu’il fait du Louis de Funès : "Ce n'est pas impossible. Je suis une éponge. J'ai digéré évidemment Louis de Funès qui est le monsieur qui m'a fait aimer le cinéma. J'ai pleuré quand Louis de Funès est mort. J'ai pleuré même de vous entendre le réévoquer aujourd'hui".
"C'était mon oncle, c'était mon copain. Donc il y a parfois dans ma façon de m'exciter, de m'énerver, des choses que j'ai volées à Louis de Funès."
Mickaël Younà franceinfo
"Il y a évidemment des choses que le personnage vole à Belmondo, ce côté flic cow boy qui met des grandes mandales et à qui il n'arrive jamais de mal, poursuit Youn. Delon aussi, dans les côtés plus durs, quand il marche, quand il est seul, quand il fume sa clope. Les films de Melville".
La série Flashback replongera dans les années 1990, les vieux jeux vidéo, les walkman, les minitels, les fax, les vieilles bagnoles avec un humour bien différent de celui d’aujourd’hui. Michaël Youn reconnaît "des horreurs. Parfois, j'avais honte sur le plateau. Parce que sur le plateau, la moitié de l'équipe était féminine, un tiers de l'équipe, c'était des gens racisés. Et moi, je sors des horreurs tout le temps. Alors parfois j'ai été obligée de dire : 'c'est dans le script'".
Flashback à découvrir bientôt sur TF1.
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