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"Mercredi", la première série pour ados de Tim Burton

Pour sa première série, dont il réalise les quatre premiers épisodes, Tim Burton plonge dans le genre de la série pour ados, et raconte l'histoire de Mercredi, la gothique et sombre fille de la fameuse famille Addams. La série en huit épisodes sort mercredi 23 novembre sur Netflix.

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"Mercredi" avec Emma Myers dans le rôle d'Enid Sinclair, et Jenna Ortega dans celui de Wednesday Addams.   (VLAD CIOPLEA / NETFLIX)

On connaît l’univers gothique et comique de la Famille Addams, déjà adapté au cinéma avec Anjelica Huston en Morticia, et Christina Ricci dans le rôle de sa fille, aux pouvoirs surnaturels, qui adore traumatiser son petit frère.

La série Mercredi sur Netflix se concentre uniquement sur cette fille rebelle, cette fois incarnée par la parfaite Jenna Ortega, avec son look gothique, ses longues nattes brunes, ses dons occultes et son animal de compagnie : la chose, la fameuse main qui vit sa vie.

Tout commence lorsqu’elle est expulsée pour une énième fois de son collège, après avoir glissé des piranhas dans une piscine où évoluent une équipe de waterpolo pour se venger de l’un des joueurs. Les parents Morticia et Gomez n’ont d’autre choix que de placer Mercredi dans une institution pour enfants difficiles, dénommée Nevermore, qui ressemble à l’école de Poudlard dans Harry Potter : un château avec ses escaliers en pierre et ses lugubres donjons.

Elle y découvre des confréries d’étudiants en uniforme, qui ont chacun des pouvoirs mystérieux, une directrice ferme, et elle partage sa chambre d’étudiante avec sa parfaite opposée : une jeune fille sociable, romantique et habillée de couleurs. Les deux s’associeront, telles des détectives, pour découvrir un monstre qui tue autour de la ville.

Mercredi, c’est vraiment une série pour ados, avec tous ses codes : les conflits entre confréries, les tentatives d’histoires d’amour, ou les bals. Mais signée Tim Burton. Le réalisateur de Beetlejuice avait déjà envisagé l’idée de faire de la Famille Addams un film d’animation en marionnette animée, comme l’était son Étrange Noël de Monsieur Jack. Le projet n’avait pas abouti mais il a embarqué avec voracité dans cette série pour ados, où en plus il retrouve ses propres sensations lorsqu’il était à l’école, ses propres sentiments à l’époque, envers ses parents, et même sa drôle d’impression à son bal étudiant, quand il se croyait dans le film sanglant de Brian de Palma, Carrie au bal du diable.

Une série à l’image des films de Tim Burton, esthétique, grinçante, macabre, gothique, pleine de sarcasme et comique. Huit épisodes à découvrir sur Netflix à partir de mercredi 23 novembre  

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